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31 octobre, 2013

Scanners, IRM, échographie, médecine nucléaire… Quels risques sont liés aux techniques d’imagerie médicale ?

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Déchets de démantèlement : comment on anticipe leur gestion

Classé dans : Info — deedoff @ 8:51

Déchets de démantèlement : comment on anticipe leur gestion dans Info dechet-dem

Le débat « officiel » sur CIGEO est l’occasion de s’interroger sur l’ensemble des filières de gestion adaptées aux différentes catégories de déchets. Et de ce point de vue, la question se pose aussi concernant les déchets du futur, ceux qui ne sont pas produits dans la période actuelle mais le seront bien plus tard, dans 10 ans, 20 ans ou plus. Il s’agit bien sûr des déchets provenant du démantèlement des installations nucléaires. A l’opposé de ce que l’on entend dire parfois, le traitement et le stockage de ces déchets du futur est dès à présent prévu et préparé.

La faible radioactivité de ces déchets

Parallèlement à sa réflexion sur le projet CIGEO le Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire (HCTISN) a évoqué cette question lors de sa réunion du 3 octobre 2013. Contrairement aux déchets qui seront stockés à CIGEO à partir de 2025, la grande majorité des déchets de démantèlement sont de faible ou de très faible activité. Ce sont essentiellement des pièces métalliques, des gravats, des bétons dont le niveau de radioactivité est en général inférieur à 100 becquerels/gramme et qui contiennent des radionucléides la plupart du temps à vie courte, plus rarement à vie longue.

Si ces déchets, du fait de leur faible niveau de radioactivité n’ont pas d’impact significatif sur l’environnement ou la santé des populations, ils sont en revanche relativement volumineux et nécessitent plusieurs dizaines d’hectares pour leur stockage. C’est dans cette perspective qu’a été créé le Cires (Centre industriel de regroupement, d’entreposage et de stockage), sur la commune de Morvilliers, dans l’Aube. S’étendant sur 45 hectares, ce centre, entré en service en 2003, est d’une capacité de 650 000 m3. Il accueille non seulement la plupart des déchets de démantèlement (en provenance des centrales de 1ère génération déjà partiellement démantelées) mais également des déchets eux aussi de Très Faible Activité (TFA) issus du secteur médical, de laboratoires de recherche et d’industries non nucléaires. Au début 2013, quelque 230 000 m3 de déchets étaient déjà stockés au Cires.

Pour stocker tous les déchets de démantèlement issus du parc nucléaire actuellement en service et des usines du cycle du combustible, les capacités actuelles du Cires seront insuffisantes. On estime en effet à plus de 1 million de m3 le volume total des déchets TFA à stocker à partir des années 2030. Et ce chiffre sera encore nettement supérieur vers les années 2050. Il faudra donc, à terme, envisager une extension des capacités de stockage soit sur le site même du Cires, soit sur un autre site dédié. Mais ce projet n’a pas de caractère d’urgence. 

 

Le recyclage dans l’industrie nucléaire

A partir des constats qui précèdent, plusieurs commentaires peuvent être proposés concernant la gestion des déchets de démantèlement.

Un des maîtres-mots qui caractérise cette gestion est : l’anticipation. Les installations sont prêtes pour faire face aux besoins et les décisions se prennent très en amont du moment où les solutions concrètes doivent être disponibles.

Si le volume de ces déchets est conséquent, il reste cependant infiniment inférieur au volume des déchets toxiques, notamment chimiques, produits par les activités industrielles. Le volume  de ces déchets toxiques est en France de l’ordre de 7 millions de m3 en un an alors que celui du total des déchets radioactifs devrait se situer entre 2,5 et 3 millions de m3 en 80 ans de programme nucléaire !

Par une démarche infiniment prudente – et que certains considèrent comme une précaution inutile –la France classe comme déchets tous les éléments provenant de zones « nucléaires », même si la radioactivité de ces éléments est infime et se confond avec celle du milieu ambiant. Contrairement à ce qui se passe dans les autres pays nucléaires qui recyclent ces éléments (essentiellement des structures et pièces métalliques) dans tous les secteurs de l’industrie, la France les range dans la catégorie des « déchets nucléaires » et les gère comme tels. Cette démarche concourt bien entendu à maintenir à un niveau maximum le volume des déchets à stocker.

On envisage cependant de développer le recyclage de ces déchets à l’intérieur même de l’industrie nucléaire en utilisant les ferrailles, bétons et autres matériaux dans la fabrication ou le renforcement de certains équipements, comme par exemple des conteneurs de stockage. Cette valorisation aurait le double avantage de réduire les espaces consacrés au stockage et d’améliorer le bilan économique de la gestion de ces déchets. 

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Top 3 de la semaine

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30 octobre, 2013

Le brocoli, arme inattendue contre la radioactivité

Classé dans : Info — deedoff @ 9:15

Le brocoli, arme inattendue contre la radioactivité dans Info dose_absorbee-300x146

Derrière le classique « Mange tes légumes ! », il y a désormais bien plus que l’injonction du parent ou du diététicien. Les chercheurs ont en effet, depuis plusieurs années, mis en évidence qu’un régime riche en légumes crucifères (chou, brocoli, chou de Bruxelles, etc.) était lié à un risque réduit de développer différentes sortes de cancers. La raison en incombe à un composant présent dans ces plantes, l’indol-3-carbinol (I3C). Une fois digéré, l’I3C se transforme en une autre molécule dont l’acronyme est DIM (pour l’imprononçable 3,3′-diindolylméthane). Grâce à un mécanisme qui reste à déterminer précisément, le DIM prévient la formation des vaisseaux sanguins irriguant les tumeurs, empêche la prolifération des cellules cancéreuses et conduit celles-ci à la mort.

Cette action anti-cancérigène est déjà remarquable mais le DIM ajoute aujourd’hui une corde inattendue à son arc. Dans une étude publiée le 14 octobre dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), une équipe américano-chinoise vient de montrer que la molécule en question conférait aux rats et souris une protection conséquente contre les effets mortels d’une forte radioactivité. Pour le déterminer, les auteurs de cette recherche ont exposé ces rongeurs à une dose de 13 grays qui, en temps normal, aurait dû les tuer. On estime qu’un organisme humain ne résiste pas à une dose supérieure à 10 grays. D’ailleurs, dans le cadre de cette étude, tous les rats du groupe témoin, qui ont été irradiés mais n’ont pas reçu de DIM, sont morts dans les huit jours qui ont suivi.

Cela n’a pas été le cas de tous ceux à qui l’on injectait la molécule. Dans la meilleure des configurations (dose élevée et première injection 10 minutes après l’irradiation), jusqu’à 60 % des rongeurs étaient toujours en vie un mois après l’irradiation, alors même qu’ils avaient reçu une dose considérée comme létale. Ce pourcentage de survie à 30 jours montait à 80 % pour une dose de 9 grays (qui tuait 80 % des animaux n’ayant pas reçu le traitement) et à 100 % pour une dose de 5 grays, laquelle venait à bout d’un quart des rats sans DIM. Les chercheurs ont constaté que des doses plus faibles étaient moins efficaces et que plus la première injection était proche de l’irradiation, plus les rats avaient de chances de s’en tirer.

Restait à déterminer comment le DIM s’y prenait pour protéger des organismes ayant été exposés à des doses de radiations normalement mortelles. Après avoir mené toute une série d’expériences sur des cellules en culture, les chercheurs ont fini par mettre au jour un double mécanisme. Ils se sont d’abord rendu compte que l’administration de DIM activait la protéine dite ATM, spécialisée dans la réparation de l’ADN, par exemple lorsque celui-ci est brisé sous l’effet de l’irradiation. L’étude apporte une nuance intéressante en montrant que cette action de réparation n’a pas lieu quand la cellule en question est… cancéreuse. Comme si le DIM ne conférait sa protection qu’à des cellules saines.

Mais la molécule ne se contente pas de stimuler la réparation de l’ADN : les auteurs de l’étude ont également découvert que le DIM parvenait à bloquer la mort cellulaire induite par les radiations. On sait en effet qu’une exposition à des rayonnements ionisants constitue une agression physique susceptible de provoquer une apoptose, c’est-à-dire une sorte de suicide de la cellule. C’est un peu comme si celle-ci préférait mourir plutôt que de se battre pour sa survie. Or, les chercheurs se sont aperçu que le DIM déclenchait la production d’une protéine qui elle-même allait activer des gènes chargés de combattre l’apoptose. Les deux mécanismes sont d’ailleurs peut-être liés quand on sait que la rupture de l’ADN peut provoquer l’apoptose de la cellule qui le contient.

Bien sûr, une grande partie de l’étude porte sur des rongeurs et il est difficile d’imaginer une irradiation volontaire d’humains pour tester l’efficacité du DIM chez Homo sapiens. Ceci dit, l’équipe américano-chinoise souligne que de précédents travaux ont montré que le DIM pouvait être administré sans problème à l’homme. Pour ces chercheurs, la molécule, par son mécanisme inédit de radioprotection, pourrait parfaitement atténuer les syndromes aigus liés à une irradiation, qu’elle soit consécutive à un accident radiologique, comme dans le cas des surirradiés d’Epinal, ou à une catastrophe nucléaire du type Tchernobyl ou Fukushima.

Pierre Barthélémy

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L’autorité de sûreté nucléaire américaine valide la sûreté de l’EPR face au risque de « chute d’avion »

Classé dans : Info — deedoff @ 9:06

L'autorité de sûreté nucléaire américaine valide la sûreté de l'EPR face au risque de

Pertinence de la conception

« L’EPR satisfait aux exigences les plus élevées en termes de sûreté et de sécurité… L’approbation de la NRC, autorité de sûreté de référence, est une nouvelle confirmation de la pertinence de sa conception », a souligné Tom Franch, directeur des activités Réacteurs et Services d’Areva Inc.

Pas d’examen complémentaire

C’est la première fois qu’une évaluation de ce type ne fait l’objet d’aucune demande d’examen complémentaire… Avec 6 unités en construction ou planifiées dans le monde, l’EPR bénéficie d’un retour d’expérience sans équivalent qui va grandement faciliter la réalisation des futurs projets. En cours de certification aux Etats-Unis, l’EPR a déjà été certifié en Finlande, en France, en Chine et au Royaume-Uni.

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