« Au CERN, certains physiciens gagnent à peine plus que le SMIC », révèle Le Temps ce mardi, en précisant que le nombre d’employés ayant des contrats précaires ne cesse d’augmenter. Fiche de paye moindre, aucune couverture sociale: il y aurait en effet 11’000 personnes dans cette situation aux portes de Genève.
Le journal est allé à la rencontre de ces sous-traitants toujours plus nombreux, mandatés par des institutions ou des universités. Il les surnomme « les prolétaires de la physique nucléaire ». Pour certains d’entre eux c’est ça ou le chômage dans leur pays.
En parallèle, les fonctionnaires de l’institution déplorent une baisse des effectifs.
« Le CERN utilise toute la flexibilité possible pour tourner correctement », note enfin Le Temps, ajoutant que c’est la motivation de la recherche qui fait tourner le grand collisionneur de particules.
Estelle Braconnier et Patrick Chaboudez
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Lancées en juillet 2013 par l’Agence nationale de gestion des déchets radioactifs (Andra), les investigations géologiques menées dans le Soulainois livrent leur premier bilan.
Ces recherches doivent permettre à l’agence de certifier si le sous-sol permet, en toute sécurité, le stockage de déchets de faible activité à vie longue. Autrement dit, si le Soulainois peut accueillir un troisième centre de stockage de déchets radioactifs FA-VL sur ses terres, en plus du Centre de stockage de l’Aube (CSA) basé près de Soulaines et du Centre industriel de Morvilliers déjà présents.
Étude des couches d’argile
Selon le directeur des centres industriels de l’Aube, Patrice Torres, aucun élément recueilli durant les investigations n’est, pour le moment, « rédhibitoire ». Cependant, de nombreuses analyses doivent encore être effectuées avant toute conclusion.
Les techniciens se sont notamment arrêtés sur les couches d’argile. Sur la zone étudiée, les argiles sont, selon l’Andra, de faible perméabilité. L’eau y circule lentement. Un élément déterminant pour le stockage de déchets radioactifs. En effet, c’est l’eau qui peut permettre la diffusion vers le milieu géologique d’éléments radioactifs. D’autant plus que les conteneurs resteront enfouis durant des centaines d’années.
Soulaines, seul candidat
Pour le moment, le canton de Soulaines est le seul territoire français qui connaît des investigations géologiques dans le but d’implanter ce nouveau centre de stockage. Un élément qui renforce l’idée que l’Aube est en pôle position pour accueillir de nouveaux déchets radioactifs dans les prochaines années. L’Andra doit rendre à l’État ses conclusions sur ce sujet l’année prochaine.
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