Nucléaire Radioprotection et Internet

28 mai, 2014

Top 3 de la semaine

Classé dans : Top 3 de la semaine — deedoff @ 8:19

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1 - Scintigraphie cardiaque : 30 % des patients dépassent une dose cumulée d’exposition de 100 mSv

2 - Thyroïde : trop d’ablations injustifiées

3 - Le CEA Marcoule : l’ambition d’un nucléaire durable

La construction de centrales nucléaires en Europe, une analyse des coûts

Classé dans : Info — deedoff @ 7:56

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Combien coûte actuellement la construction d’une centrale nucléaire en Europe? Comment se répartissent les frais entre la construction, l’exploitation et la mise à l’arrêt? Fin septembre 2013, l’université de Louvain (Belgique) a publié sur ces questions une étude menée sur mandat de la Commission européenne.

La construction d’une centrale nucléaire requiert des investissements élevés. Cette phase du cycle de vie qui va de la planification à la première mise en service représente la part la plus importante des coûts totaux (60 – 85%). Telle est la conclusion à laquelle parvient le prof. William D. D’haeseleer dans son rapport final intitulé «Synthesis on the Economics of Nuclear Energy» après avoir réuni et analysé 137 estimations de coûts provenant de 28 sources accessibles au public. Selon ces données, l’exploitation et l’entretien représentent au total 10 – 25% des coûts, et les combustibles (gestion des déchets et stockage final inclus) entre 7 et 15%. Quant aux coûts de démantèlement de la centrale et de réhabilitation du site, ils sont négligeables (de l’ordre de 1%). L’auteur précise que différentes variables ont influé sur les résultats de son étude et que les fourchettes indiquées ne constituent donc que des ordres de grandeur.

Le prof. D’haeseleer ayant axé son analyse sur l’Europe, il n’a pris en compte que les types de centrales nucléaires qui répondent aux exigences des fournisseurs d’électricité européens. En font partie l’EPR, l’AP1000, l’ABWR et le VVER, qui sont tous des réacteurs à eau légère. L’étude ne fait pas de distinction explicite entre réacteurs à eau sous pression et réacteurs à eau bouillante. Par ailleurs, des types de réacteurs comme le réacteur Candu canadien, les réacteurs OPR et APR sud-coréens et les réacteurs refroidis au gaz ou aux métaux liquides sont exclus de l’analyse.

Qu’est-ce qui influe sur le coût du capital?

Le coût du capital, c’est-à-dire les dépenses à consentir lorsque des capitaux sont investis dans un projet, constitue un élément important de l’analyse des coûts totaux. Ce coût varie selon l’investisseur. Les emprunts d’Etat permettent aux gouvernements et aux organisations détenues majoritairement par le secteur public (p. ex. Electricité de France SA [EDF] ou la société suédoise Vattenfall AB) de disposer de capitaux à un coût nettement moindre que les investisseurs privés. Ces derniers réunissent leur capital à partir de leurs fonds propres et de fonds étrangers. Lorsque des entreprises privées opèrent dans un environnement régulé, ce qui est le cas dans pratiquement la moitié des Etats fédéraux américains, les risques liés à leurs investissements sont considérés comme minimes, et elles bénéficient de taux d’intérêts modérés. Des taux plus élevés sont imposés aux investisseurs qui évoluent dans un marché libéralisé comme celui de l’UE, où les incertitudes sont plus grandes.

La construction est devenue le principal facteur de coûts

Comme nous l’avons expliqué plus haut, c’est la construction de la centrale qui représente la part la plus importante des coûts. Ceux-ci se composent de deux éléments: le coût de construction proprement dit et le coût du capital, qui est lui-même constitué des intérêts et du taux de rendement. Le coût de construction proprement dit correspond au montant qu’il faudrait débourser pour construire la centrale du jour au lendemain (overnight construction costs). Selon l’étude, le coût de construction rapporté à l’année 2012 est compris entre 1300 et 7000 euros par kW de puissance installée.

Toujours selon l’étude, le coût de construction d’une centrale nucléaire à deux tranches dans un pays d’Europe s’élève à environ 4000 euros par kW (avec une marge d’erreur comprise entre -20% et +30%) lorsque le type de centrale en question est construit pour la première fois dans le pays considéré mais qu’il est déjà en exploitation à l’étranger. Pour deux tranches d’une puissance électrique de 1000 MW chacune, le coût de construction se montera donc à quelque 8 milliards d’euros. Si l’on ne construit qu’une tranche de 1000 MW, le coût de construction sera ramené à 4300 euros par kW, soit à 4,3 milliards d’euros pour la centrale. Bien évidemment, l’effet de flotte réduit les coûts: si l’on construit une centrale à deux tranches dans un pays qui exploite déjà au moins cinq installations du même type, le coût de construction passe à 3400 euros par kW, soit à 6,8 milliards d’euros pour les deux tranches. Si l’on ajoute une seule tranche au même parc de centrales nucléaires, le coût de construction de cette dernière s’élèvera à 3600 euros par kW, soit à 3,6 milliards d’euros au total.

Exemples

Flamanville 3 est le premier EPR en construction en France, mais non au monde car d’autres EPR sont en chantier en Finlande et en Chine. L’EPR de Flamanville, qui offrira une puissance électrique de 1650 MW, est érigé à côté de deux autres réacteurs. Si l’on reprend le chiffre de 4300 euros par kW indiqué par l’étude, le coût de construction de cet EPR s’élèverait à 7 milliards d’euros. Pour sa part, EDF a annoncé un montant de l’ordre de 8,5 milliards d’euros en décembre 2012.

Les tranches Mochovce 3 et 4, en construction en Slovaquie, constituent un autre exemple intéressant. La puissance électrique de ces deux réacteurs du type russe est de 440 MW par tranche. A 3400 euros le kW, le coût de construction théorique de la centrale s’élève à quelque 3 milliards d’euros avec une marge d’erreur comprise entre -10% et +15%. Le gouvernement slovaque a approuvé en août 2013 une augmentation du budget alloué aux deux tranches en question, ce qui porte leur coût de construction estimé à 3,25 milliards d’euros. Le projet est financé par la société Slovenske Elektrarne a.s., qui est détenue à raison de 66% par le secteur privé et de 34% par le secteur public.

Coûts d’exploitation et de maintenance

En matière d’exploitation et de maintenance, on fait une distinction entre coûts fixes et coûts variables. Les coûts fixes sont exprimés en dollars américains ou en euros par kW et par an, les coûts variables en dollars américains ou en euros par MWh d’électricité produite. La définition et le calcul des coûts d’exploitation et de maintenance varient d’un pays à l’autre. L’auteur souligne donc que les coûts de 10 euros par MWh calculés par ses soins (année de référence: 2012) doivent être considérés comme un ordre de grandeur. Le coût du combustible n’est pas compris dans les coûts d’exploitation et de maintenance.

Coût du combustible

S’agissant du coût du combustible, l’auteur fait une distinction entre la partie amont et la partie aval du cycle du combustible. La partie amont va de l’extraction d’uranium au chargement en combustible du réacteur. La partie aval englobe le stockage intermédiaire des assemblages combustibles usés, de même que leur transport, leur conditionnement et leur stockage final. Selon l’étude, le coût du combustible représente entre 7 et 15% du coût de production de l’électricité. Les trois-quarts de ce coût sont imputables à la partie amont du cycle, le quart restant à la partie aval. Concrètement, ce coût représente environ 6 euros par MWh.

Coût moyen de production d’électricité

Selon l’étude, le coût moyen de production d’électricité propre à une installation à deux tranches s’élève approximativement à 85 euros par MWh dans les pays qui construisent pour la première fois un type de réacteur donné sur un site existant, lorsque le type de réacteur en question est déjà en exploitation ailleurs. Il faut compter environ 90 euros par MWh pour une tranche unique. Si la centrale (à deux tranches) correspond à un type de réacteur répandu et déjà en service, le coût de production de l’électricité passe à 75 euros par MWh.

Le coût moyen de production de l’électricité correspond au prix auquel l’électricité doit être vendue pour couvrir les investissements effectués.

En plus des coûts de construction, d’exploitation et de maintenance ainsi que de combustible, l’auteur relève que la disponibilité de l’installation, la durée de sa construction et le taux d’actualisation ont également un impact financier.

La disponibilité – l’un des principaux paramètres – est établie sur la base d’une comparaison entre la quantité d’énergie électrique produite par une tranche en un an et la quantité maximale d’énergie qu’elle pourrait théoriquement produire si elle fonctionnait à pleine puissance et sans interruption pendant la même période. L’étude considère que la disponibilité typique est de 85%.

La durée de la construction joue également un rôle important. Plus elle est longue, plus l’investisseur doit payer d’intérêts sans toucher de recettes. L’auteur considère que la durée de construction typique est de cinq ans pour une seule tranche et de six ans pour deux tranches.

Le taux d’actualisation correspond au coût d’opportunité pour l’obtention de capital, c’est-à-dire aux recettes perdues en raison de la non-exploitation de cette ressource. En d’autres termes, le coût d’opportunité correspond au rendement qu’un investisseur pourrait obtenir sur les marchés financiers. Il représente la valeur que le capital pourrait prendre à un moment donné du futur s’il rapportait des intérêts, en tenant compte de l’inflation. En fixant le taux d’actualisation, l’investisseur justifie l’utilisation qu’il fait du capital puisqu’il détermine la valeur qu’aura ce capital à la fin du projet. Selon l’auteur, ce taux s’élève typiquement à 10% pour les projets de centrales nucléaires.

Bilan

La construction est la phase la plus coûteuse du cycle de vie d’une centrale nucléaire. S’agissant du coût du capital, on peut considérer qu’il va diminuer pour les futurs projets de construction au sein de l’UE. L’effet de flotte, la standardisation des processus et les enseignements tirés de précédents projets y contribueront. Des fonds pourront être investis avec efficacité dans des installations qui produiront du courant de façon fiable et sûre pendant de longues périodes. Le coût du combustible est modeste par rapport aux coûts totaux. L’auteur a également examiné les coûts externes, ceux des accidents compris, et le coût de l’intégration des installations de production d’électricité dans les réseaux existants. Il conclut qu’en la matière, l’énergie nucléaire est meilleur marché que les centrales fossiles et que les énergies renouvelables non planifiables.

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26 mai, 2014

Le Niger et Areva signent un accord sur les mines d’uranium

Classé dans : Info — deedoff @ 15:08

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Le gouvernement du Niger et le géant français du nucléaire Areva ont annoncé lundi avoir signé, après dix-huit mois d’âpres négociations, l’accord renouvelant le contrat d’exploitation de deux mines d’uranium, en vigueur depuis des décennies.

Areva a accepté qu’une loi minière datant de 2006 soit appliquée à la Somaïr et la Cominak, les sociétés exploitant les mines dans le nord du Niger que le groupe français contrôle partiellement, ce qui constituait le principal point de désaccord entre les deux parties, indique un communiqué conjoint.

L’application de cette loi fera croître la taxation sur le minerai extrait de 5,5 à 12%. Par ailleurs, les deux sociétés seront exemptées de TVA, selon le communiqué.

« Areva et l’Etat du Niger sont parvenus à un accord équilibré et durable pour poursuivre leur partenariat historique », « dans le contexte d’un marché de l’uranium difficile », s’est réjoui Luc Oursel, le président du directoire d’Areva, présent à Niamey.

Cet accord, initialement prévu pour dix ans mais dont le communiqué ne mentionne pas la durée, « engage les partenaires sur le long terme » et « consacre la place majeure du Niger au sein de l’industrie mondiale de l’uranium », a-t-il souligné.

Omar Hamidou Tchiana, le ministre nigérien des Mines, a également souligné le côté « équilibré » du nouveau contrat, félicitant les négociateurs, « qui ont travaillé avec engagement depuis plusieurs mois » dans le « respect mutuel ».

Areva et le Niger ont aussi annoncé un nouveau report de l’exploitation de l’énorme gisement d’Imouraren, dont la mise en exploitation « dépendra de l’amélioration des conditions de marché », les prix actuels de l’uranium ne permettant pas sa rentabilité.

« Un comité stratégique paritaire associant l’Etat du Niger et Areva sera mis en place afin d’analyser périodiquement » le marché et de « décider de la date de mise en exploitation d’Imouraren », poursuit ce texte, sans précision sur le calendrier.

Dans le cadre de cet accord arraché à l’issue d’un long bras-de-fer, Areva accepte également de financer un tronçon de la route dite « de l’uranium » dans le nord du Niger, pour 90 millions d’euros, ainsi qu’un programme de développement agricole pour 17 millions d’euros.

Le groupe français devra par ailleurs construire un nouveau siège social à Niamey regroupant « l’ensemble des sociétés nigériennes liées à ses activités », et privilégier la nomination de « directeurs généraux de nationalité nigérienne » aux conseils d’administration de la Somaïr et de la Cominak en « 2014 et 2016″.

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Bessines: des taux de radioactivité très élevés dans la maison de la nounou

Classé dans : Info — deedoff @ 14:39

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Les premiers réusltats des analyses réalisées mesurée dans cette maison de Bessines-sur-Gartempe, construite sur des remblais d’exploitation minière de la Cogema, montre des taux de9.000 à 19.000 Bq/m3, c’est 100 fois plus que la moyenne. En Limousin dans les maisons on mesure en principe de 150 à 200 Bq/m3. Et quand on sait que pour les travailleurs des mines d’uranium, la limite est de 7.000 Bq/m3, les mesures réalisées à Bessines sont impressionnantes.

Les occupants de la maison, un couple et une petite fille, avaient été évacués fin mars. Depuis lundi, comme tous ceux qui ont habité ou fréquenté cette habitation, ils sont reçus par l’agence régionale de santé. L’objectif c’est de leur présenter les risques liés à l’xposition au radon. Le domicile de la famille avait servi à une activité d’assistante maternelle de 2000 à 2014. La plupart des 22 enfants concernés ont déjà été contactés par la préfecture pour évaluer leur niveau de risque lié à l’exposition.

Des risques accrus pour les fumeurs

Les conséquences ne sont pas proportionnelles au taux d’exposition selon l’agnce régionale de santé. Tout dépend en fait des individus, de la durée d’exposition ou encore de sa fréquence. Toutefois, selon certaines études, passer toute une vie à 3.000 Bq/m3 augmente les risques de cancer du poumon. C’est aussi pour cela que l’exposition au radon est encore plus dangereuse pour les fumeurs.

Les occupants les plus exposés devront passer d’autres examens médicaux et seront peut être suivis à long terme La procédure est en fait en train de se mettre en place face à cette situation exceptionnelle. Le radon est classé « cancérogène humain certain » depuis 1987 etl’exposition domestique à ce gaz radioactif serait à l’origine chaque année de 1.200 à 2.900 décès par cancer du poumon.

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Des microorganismes permettent de filtrer l’uranium des eaux souterraines

Classé dans : Info — deedoff @ 14:27

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Des chercheurs du centre Helmholtz de Dresden-Rossendorf (HZDR) ont découvert dans le laboratoire souterrain finlandais d’Onkalo des bactéries capables de précipiter l’uranium dissous en cristaux.

Pour Evelyn Krawczyk-Bärsch de l’Institut pour l’écologie des ressources du HZDR, l’«influence des microorganismes sur la sécurité des dépôts finaux de déchets radioactifs n’a pas fait l’objet de recherches suffisamment poussées. […] Mais on sait cependant que certaines bactéries sont capables d’accélérer la corrosion des fûts d’assemblages combustibles usés». Les biofilms, des couches de microorganismes constitués de plusieurs microorganismes tels que de bactéries, algues ou champignons adhérant entre eux, jouent ici un rôle spécifique. De la même manière qu’une éponge naturelle, ils sont en effet capables d’absorber les métaux lourds dissous, dont l’uranium.

Mme Krawczyk-Bärsch explique que «ces communautés microbiennes se forment le long des fissures de la roche». La géochimiste n’est pas vraiment surprise que ce type de biofilm ait été découvert dans le tunnel d’Onkalo, destiné à devenir un dépôt final de déchets hautement radioactifs à partir de 2022. En effet, les gneiss locaux présentent de nombreuses failles à travers lesquelles s’écoulent des eaux souterraines contenant des microorganismes. Une partie de ces eaux se loge dans les parois de la roche et forme des biofilms. En étudiant les couches de microorganismes, la chercheuse voulait définir si celles-ci étaient capables de fixer l’uranium dissous dans ces conditions.

Pour cela, Mme Krawczyk-Bärsch a simulé, avec l’aide de collègues, le cas d’un fût présentant une fuite et duquel s’échappe de l’uranium. Les chercheurs ont placé dans une cellule de flux un échantillon de biofilm prélevé dans le tunnel. Ils ont ensuite laissé de l’eau s’écouler à travers cette cellule, dans un circuit fermé. Cette eau provenait elle aussi des profondeurs du sol finlandais et elle avait été mélangée à la substance radioactive en laboratoire. «Nous pouvions ainsi reproduire les conditions locales», expliquait M. Krawczyk-Bärsch. «Au bout de 42 heures, nous avons constaté que la quantité de substance radioactive présente dans l’eau avait diminué. Autrement dit: l’uranium dissous avait été fixé.»

L’expérience a mis en évidence le fait que des cristaux de la forme d’une aiguille, contenant de l’uranium, s’étaient formés dans le plasma cellulaire de certaines bactéries . Des études spectroscopiques ont confirmé qu’il s’agissait d’un minerai de phosphate d’uranyle. Mais Mme Krawczyk-Bärsch n’est pas encore en mesure de dire si cette découverte permettra de mettre au point une technologie d’assainissement: «Théoriquement, cette découverte pourrait nous permettre d’assainir des zones contaminées par l’uranium. Mais la problématique est avant tout d’ordre technique. Nous devons dans un premier temps étudier la manière dont les microorganismes pourraient influencer la sécurité des dépôts finaux.» L’étude des chercheurs de Rossendorf montre clairement que les petits êtres vivants pourraient jouer un rôle décisif.

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Métier de radioprotectionniste

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Bilan ASN sur Marcoule

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25 mai, 2014

Aspects scientifiques de la sûreté nucléaire

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Fonctionnement d’un réacteur nucléaire

Classé dans : Info — deedoff @ 17:07
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Veolia s’intéresse au démantèlement nucléaire en Allemagne

Classé dans : Info — deedoff @ 13:15

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Veolia Environnement vise une partie du marché allemand du démantèlement de centrales nucléaires et a engagé dans ce but des discussions avec des partenaires potentiels, a déclaré le directeur général de sa filiale locale à l’hebdomadaire WirtschaftsWoche.

« Il existe un gros potentiel en Allemagne, c’est un marché qui porte en lui la promesse de décennies de travaux. Veolia peut apporter son savoir-faire en matière de gestion des déchets, des eaux usées et d’énergie », a dit Etienne Petit.

Neuf réacteurs nucléaires allemands sont encore en activité et doivent être fermés d’ici 2022. Huit autres ont été mis à l’arrêt depuis la catastrophe de Fukushima, au Japon, en mars 2011.

Les trois principaux producteurs allemands d’électricité, E.ON, RWE et EnBW, et la filiale allemande du suédois Vattenfall ont constitué des provisions d’environ 36 milliards d’euros pour couvrir les coûts du démantèlement de leurs centrales et de la gestion des déchets.

Etienne Petit a expliqué que Veolia avait entamé des discussions avec des partenaires potentiels sur ce marché, sans préciser de qui il s’agissait. Il a ajouté que le groupe français ne visait qu’une partie des activités de démantèlement.

« Il est clair que Veolia ne s’occupera pas du traitement de l’uranium du coeur des réacteurs. C’est un domaine spécialisé dans lequel les groupes nucléaires sont bien meilleurs », a-t-il dit.

« Nous avons d’autres atouts, comme la décontamination des eaux radioactives des circuits de refroidissement et secondaires », a-t-il poursuivi.

L’intégralité de l’interview doit être publiée lundi.

(Christoph Steitz; Marc Angrand pour le service français)

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