Nucléaire Radioprotection et Internet

14 février, 2015

L’ASN prescrit les règles de reprise et de conditionnement des déchets anciens à La Hague

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Le démantèlement de la centrale nucléaire de Brennilis se poursuit en toute sécurité

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Le démantèlement de la centrale nucléaire de Brennilis (Finistère) se poursuit « en toute sécurité » et « conformément au planning prévu », a annoncé mardi EDF, des propos qui laissent cependant dubitative l’association Agir pour un environnement et un développement durable (AE2D).

« Tout se fait en toute sécurité, c’est notre priorité », a assuré le directeur de la centrale à l’arrêt depuis 1985, Jean-Christophe Couty, lors d’une visite du chantier.

« Ma feuille de route, c’est de mettre en oeuvre un programme de démantèlement qui résulte de tout un travail préalable en bureau d’étude dans le respect du planning et en toute sécurité vis-à-vis du personnel et de l’environnement », a-t-il ajouté, assurant que depuis le début du chantier, il n’y avait eu aucun incident radioactif.

« En toute sécurité non, ce n’est pas possible, c’est du nucléaire », a réagi Michel Marzin, de l’association AE2D. « Vous êtes en milieu cancérigène dès que vous entrez dans le réacteur », a-t-il assuré, regrettant que les prélèvements réalisés pour s’assurer que le site était dépollué ne puissent être effectués par des associations indépendantes, mais uniquement par EDF.

Actuellement, trois chantiers sont en cours à Brennilis : l’assainissement du chenal de rejet, le démantèlement des échangeurs de chaleur et le démantèlement de la station de traitement des effluents. Ces chantiers devraient s’achever mi-2016, selon M. Couty.

Les combustibles irradiés de la doyenne des centrales françaises ont été évacués lors d’une première phase d’arrêt définitif de l’exploitation entre 1985 et 1992. Après une interruption de quatre ans, son démantèlement partiel a repris en juillet 2011.

Pour ce qui est du bloc réacteur et du bâtiment l’abritant, leur déconstruction n’a toujours pas été autorisée par l’ASN, alors que la construction du site de stockage de déchets nucléaires situé dans l’Ain (Iceda) est à l’arrêt.

EDF souhaite implanter sur le site de la centrale du Bugey cette Installation de conditionnement et d’entreposage de déchets activés (Iceda). Déjà construite à 60%, l’Iceda doit permettre de conditionner et d’entreposer les déchets moyennement radioactifs à vie longue (période radioactive supérieure à 30 ans) provenant des neuf centrales nucléaires EDF en déconstruction en France.

Prototype mis en service en 1967, Brennilis est l’unique exemple industriel français de la filière nucléaire à eau lourde, ensuite abandonnée au profit des centrales à eau pressurisée.

Prototype industriel couplé au réseau EDF en 1967, la petite unité des Monts d’Arrée (70 MW contre 900 à 1.450 MW pour les réacteurs suivants) a définitivement arrêté de produire le 31 juillet 1985, après avoir fourni 6,2 milliards de KWH – soit l’équivalent de la consommation annuelle de la ville de Paris.

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La mémoire du nucléaire sur un disque de saphir

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Comment s’assurer que les générations futures, dans des milliers d’années, connaîtront l’existence de nos centres de stockage de déchets radioactifs et leur dangerosité? C’est l’objet du projet « mémoire » mené par l’Andra.

La radioactivité pour l’éternité

Le problème est assez vertigineux. La France envisage d’enfouir à Bure, dans la Meuse, des milliers de mètres cubes de déchets nucléaires haute activité, dont certains seront toujours radioactifs dans un million d’années! Ce centre industriel de stockage géologique (Cigéo) devrait recevoir ses premiers « colis » dans une dizaine d’années au plus tôt. Stockés à 500 m de profondeur dans une formation d’argile très stable, le Callovo-Oxfordien, ces résidus ultradangereux resteront là des milliers et des milliers d’années. Mais comment transmettre à nos lointains descendants la mémoire de cette poubelle nucléaire? Comment leur laisser, après sa fermeture, l’information sur son contenu? Avec quels mots ou signes alors que nos langues auront évolué? L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a demandé à l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) de préserver la mémoire du Cigéo au moins cinq siècles après sa fermeture, dans 650 à 700 ans. Une durée estimée très insuffisante par certains. « Nous devons donc nous interroger sur une mémoire beaucoup plus longue, multimillénaire », estime Patrick Charton, responsable du programme mémoire à l’Andra, qui mène des recherches sur les messages à délivrer, l’écriture elle-même et ses supports.

Une solution d’avenir : le disque de saphir

Actuellement, le support que privilégie l’Andra est le « papier permanent ». Son pH et sa résistance à l’oxydation, en lui assurant une stabilité durant 600 à 1.000 ans, répondent à la demande de l’ASN. Imprimé avec une encre stable, ce papier est la solution de référence retenue pour les archives du centre de stockage en surface de la Manche. Mais quelques siècles ne font pas l’éternité… Pour y accéder, le plus recommandé est aujourd’hui le saphir synthétique, extrêmement dur, ultrapur et transparent comme le verre, dont la durée de vie est, elle, estimée à plusieurs millions d’années. Une start-up du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), Arnano, a déjà livré à l’Andra trois disques de démonstration. Chacun (20 cm de diamètre, 1,4 mm d’épaisseur, 180 g) peut stocker jusqu’à 40.000 pages d’informations en basse résolution.

Avec ce procédé, les informations (textes, dessins, photos…) reçues sous forme de fichiers informatiques sont écrites sur le disque en langage naturel, sans codage. Elles sont ensuite lisibles à l’œil nu ou en les grossissant. « Nous gravons d’abord textes et/ou images avec un système d’écriture laser. La résolution est d’un micron. On utilise pour cela du nitrure de titane, qui fait office d’encre, explique Alain Rey, président d’Arnano. Ce minéral ne se décompose pas avec le temps, n’est pas altéré par la lumière et résiste à de très hautes températures. » Il est ensuite recouvert d’un second disque de saphir qui se colle au premier par adhérence moléculaire. Ainsi emprisonnée, la gravure est infalsifiable. Ces disques peuvent résister à une température de 1.100 °C pendant quinze minutes. Une limite toutefois : presque aussi fragiles que le verre, ils exigent un emballage spécial. Plus solide, il y a la pierre. Les Américains ont d’ailleurs imaginé l’utiliser, gravée, pour le Waste Isolation Pilot Plant (WIPP), un centre de stockage de déchets radioactifs d’origine militaire, au Nouveau-Mexique.

Les pictogrammes mieux que les langues

Trouver le bon support pour transmettre l’information à très long terme, c’est bien. Quel langage utiliser est une autre affaire. « Les langues évoluent, elles meurent, ce n’est pas la bonne idée », estime Isabelle Klock-Fontanille, qui dirige le Centre de recherches sémiotiques de l’université de Limoges et travaille pour l’Andra. Une langue universelle alors? « Aucune ne fonctionne, même pas l’esperanto, fabriqué à partir de la grammaire des langues indo- européennes. » Le latin? Non plus. Exit l’écriture donc. Restent les pictogrammes, ces « dessins type cigarette barrée » compris par tous sans avoir à lire et sans apprentissage. « Cinq mille ans après, nous comprenons les concepts des Égyptiens. Seules les civilisations ayant utilisé des écritures pictographiques bénéficient de cela », remarque Isabelle Klock-Fontanille.

Reste à trouver quel pictogramme signifiant « attention danger! » sera assez « performatif » pour être compris comme tel dans 10.000 ans. « Et puis les peurs seront-elles alors les mêmes qu’aujourd’hui? Pas sûr, relève au passage Patrick Charton. Nous devrons être pédagogues. » L’Andra étudie à Bure un marquage archéologique du site avec des petites coupelles de céramique résistant à la corrosion naturelle. Des messages gravés dessus indiqueraient la présence de déchets nucléaires en sous-sol et leur danger potentiel. Ces signaux pourraient être enfouis dans les grands monticules d’argile formés en surface avec la terre extraite des galeries. « Mais attention, anticipe Patrick Charton, des stèles et un peu de céramique enfouie ne suffiront pas. Les riverains devront aussi expliquer à leurs enfants qui expliqueront eux-mêmes à leurs enfants… » Saphir et parole mêlés pour la postérité.

Richard Bellet

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1 février, 2015

La CLI visite le PC de crise du site nucléaire de Marcoule

Classé dans : Info — deedoff @ 18:44

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« C’est notre saint des saints » : les propos d’introduction du directeur du CEA Marcoule Philippe Guiberteau donnent une idée de la très haute importance stratégique des lieux que les membres de la Commission Locale d’Information (CLI) ont pu exceptionnellement visiter jeudi soir.

« C’est un lieu qu’on montre très rarement pour des raisons de sécurité, mais nous avons le devoir d’informer la CLI sur tous les sujets, a poursuivi Philippe Guiberteau. Il s’agit de présenter le bâtiment mais aussi l’organisation de crise. »

Un bâtiment parasismique et complètement autonome

Ce PC de crise est loin d’être un bâtiment classique, comme l’explique Norbert Cabanné, chef du département des unités de sécurité et de protection du site : « il fait l’objet d’un dimensionnement séisme majoré du même niveau qu’une installation nucléaire de base », mais pas seulement.

« Il est totalement autonome sur une durée de 96 heures » grâce à deux groupes électrogènes, des moyens de couchage et de quoi nourrir 80 personnes avec « des rations identiques à celles des navigateurs du Vendée Globe », précise Norbert Cabanné.

Mieux, Norbert Cabanné affirme que « son utilisation est possible en cas de rejets radioactifs » grâce à un système de ventilation sophistiqué capable de filtrer l’air et de mettre le bâtiment en surpression en moins de 5 minutes. Ouvert il y a un peu plus de deux ans, il a coûté 7 millions d’euros.

« C’est ici que convergent toutes les informations pour prendre les décisions en cas de crise », résume Philippe Guiberteau, le tout dans une organisation bien huilée, composée de plusieurs cercles concentriques — réflexion, décision, action et presse — et de plus de 300 personnes directement dédiées à la sécurité régulièrement formées.

Du commandement à la communication, en passant par les RH

Le cœur de ce PC de crise est la cellule de commandement. Composée du directeur, de son adjoint, du responsable de la communication et de conseillers, elle se réunit si besoin dans la salle de commandement équipée d’un grand écran ou encore de tous les moyens de communication sécurisés et cryptés.

Plusieurs autres cellules gravitent autour de la principale : l’équipe technique de crise locale, celle de calcul des conséquences radiologiques, de suivi opérationnel, des relations humaines dans la gestion de crise, de la communication ou encore de la presse. A côté, une salle de pause, mais aussi un patio avec des plantes et une coupole : « c’est un endroit où on est bien, c’est important », explique Philippe Guiberteau. Il faut dire qu’en cas de crise majeure, les personnes présentes seraient susceptibles d’y rester confinées des heures, voire des jours…

Le PC compte aussi une aile dédiée aux servitudes techniques, et une autre dédiée à la sécurité que ni la CLI, ni la presse n’ont pu visiter, là encore pour des raisons de sécurité.

Le président de la CLI Alexandre Pissas nous confiera à l’issue de la visite être« impressionné parce que maîtriser le hasard est impossible, mais ici ils vont jusqu’aux confins de cette maîtrise. Ils sont allés jusqu’à l’extrême limite, je suis d’une certaine façon admiratif, sans compter les moyens qui ont été mis pour le construire. »

Thierry ALLARD

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Le nucléaire en marche vers la transparence ?

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Dans une interview à L’Usine Nouvelle, la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal a enflammé le débat sur le nucléaire… Cet épisode confirme que l’atome est désormais un sujet public dans notre pays. Et des hauts responsables de la filière appellent à plus de transparence.

En France, les opposants à l’atome s’évertuent depuis des années à dénoncer l‘absence de transparence dans le monde du nucléaire. Ils mettent en cause aussi bien les entreprises que les gouvernements qui l’ont promu. Les décisions pour bâtir le parc tricolore ont été prises la plupart du temps hors de tout débat démocratique. Un système qui a fonctionné tant que les Français acceptaient majoritairement l’utilisation de l’atome. Depuis l’accident de Fukushima de 2011, ce consensus a volé en éclats. Et l’abandon de la filière nucléaire en Allemagne et en Italie, est observé avec intéret par grand nombre de Français.

Pour inverser la tendance, une seule solution : la transparence. La France semble prendre ce chemin, même si d’aucuns jugeront toujours que ce n’est pas assez. Déjà, en 2012, dans une interview à L’Usine Nouvelle, Luc Oursel, l’ex-président du directoire d’Areva, déclarait : « Nous avons toujours milité pour (que le débat nucléaire) soit public et rationnel. Il faut que le nucléaire soit un choix explicite !« .

Ségolène Royal, la ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, rappelle volontiers que  l’Assemblée nationale a débattu longuement du nucléaire à l’occasion de l’examen en Première lecture de la loi sur la transition énergétique, fin 2014. Une première depuis le début du programme nucléaire en 1945 ! Peu de sujets ont été écartés, puisque les députés se sont invectivés autour du rythme de la réduction de la part du nucléaire, du coût du MWh, de la prolongation… et même de la place du corps des mines dans la société ! Bien sûr, les positions des uns et des autres n’ont pas fondamentalement changé au final.

LES CITOYENS DOIVENT CONTRIBUER À LA VIGILANCE

Surtout, deux personnalités du monde nucléaire ont profité des vœux de nouvelle année pour tenir des positions fortes sur l’ouverture des sujets nucléaires à la société civile. Le premier est Jacques Repussard, le directeur général de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Le 12 janvier, il affirmait que l’un des enjeux majeurs de l’IRSN pour les années à venir est « la transparence et l’ouverture à la société sur ces sujets, pour faciliter une juste perception du risque par les citoyens, qui ne devraient ni l’ignorer, ni le surestimer, mais contribuer à la vigilance !« . Son propos se résume dans cette phrase : « Il faut que le nucléaire sorte du secret des conseils d’administration et des cabinets ministériels« .

Le discours sera massivement applaudi par la salle composée, certes de nombreux membres de l’IRSN, mais aussi des représentants d’organisations citoyennes, des associations écologistes et des journalistes. Au terme de ce plaidoyer, Jean-Claude Delalonde, président de l’Association nationale des comités et commissions locales d’information (ANCCLI), – dont la mission est d’informer les populations vivant aux abords les centrales nucléaires – me prend à partie tout en serrant la main de Jacques Repussard. « Je vous prends à témoin ! Je félicite Jacques Repussard pour le courage et la justesse de son discours« .

UNE INFORMATION À LA HAUTEUR DE L’ENJEU

Quelques jours plus tard, c’est le puissant président de l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN), Pierre-Franck Chevet qui s’empare de ce sujet lors de ses vœux à la presse, le 20 janvier. Abordant le sujet sensible de la prolongation des réacteurs nucléaires au-delà de 40 ans, il lance fermement : « l’ASN demande que la participation du public soit à la hauteur de l’enjeu !« . La loi prévoit une enquête publique globale sur le sujet. Le gendarme du nucléaire préférerait que des opérations soient menées auprès de chaque centrale.

Bien sûr, ces paroles ne sont pas des actes. Les prochaines années seront décisives. La France devra faire des choix cruciaux pour l’avenir de son parc nucléaire. Son renouvellement, annoncé par Ségolène Royal, sera un test déterminant pour savoir si la transparence a bien pénétré la France du nucléaire. Et le nouveau PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy, sera scruté de près. Après les années Proglio, marquées par la transformation de la plus grande entreprise française en véritable Fort Knox, Jean-Bernard Lévy a promis en novembre dernier « un projet de transformation impliquant un effort de transparence« . Dont acte.

Ludovic Dupin

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La fin du démantèlement du CEA reportée à 2034

Classé dans : Info — deedoff @ 10:39

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Le démantèlement des installations nucléaires du CEA (Commissariat à l’énergie atomique) de Fontenay-aux-Roses se terminera-t-il un jour ? Mardi soir, lors de la séance plénière de la Commission locale d’information (CLI), la date de fin du chantier, qui vise à détruire toute trace de radioactivité non naturelle sur le site, a une nouvelle fois été reportée par la direction du centre.

.. à 2034. Soit neuf ans plus tard que la fin estimée jusqu’alors.

En cause, selon Yves Bourlat, directeur adjoint du site, l’intégration dans les calculs « d’aléas », c’est-à-dire d’événements imprévisibles qui pourraient ralentir le chantier. « Ce peut être, par exemple, des dalles de béton qui sous le poids des machines peuvent bouger de quelques millimètres. Il faut alors refaire les calculs, relancer les procédures d’autorisation, etc. Certaines zones sont inaccessibles aux hommes, ce sont des robots et des machines sophistiquées qui doivent faire le travail. » Mais le CEA appelle à « voir aussi les côtés positifs ». Il assure que dès 2020, une grande partie du site pourrait être dépolluée. Et pour certains bâtiments - le 52-2 – dès 2018.

L’annonce de ce rallongement fait toutefois bondir les membres de la CLI : « Nous parlons du démantèlement depuis le milieu des années 1990 mais on ne cesse de reculer la date. Tout cela commence à devenir ennuyeux, alors que la zone qui entoure le CEA ne cesse de s’urbaniser », estime Peter Schnürle de l’association de protection du Coteau boisé du panorama.

Laurent Vastel, maire (DVD) de Fontenay, qui a pris la présidence de la CLI en remplacement de l’ancien élu de Châtillon Stéphane Jacquot, réclame, lui, un tableau de bord précis : « Nous demandons le calendrier de démantèlement avec le détail des déchets évacués ainsi que les impacts de ces activités sur l’environnement. Il est important que ceux qui habitent autour ou qui veulent s’y installer puissent avoir une information claire ». L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ne cache pas non plus son étonnement : « Nous trouvions déjà que 2025, c’était long. Alors 2034… Nous allons regarder cela de plus près. » D’ici un an et demi, elle donnera son avis sur ce nouveau prolongement, et pourrait enjoindre le CEA, si elle l’estime nécessaire, à raccourcir les délais.

Berceau de la recherche et du développement dans le nucléaire dès 1946, les installations de Fontenay-aux-Roses ont été mises à l’arrêt entre 1982 et 1999. Désormais tourné vers les sciences du vivant, le site tente depuis de se débarrasser de ses matériaux et bâtiments contaminés.

La CLI s’est donné rendez-vous pour une nouvelle séance plénière le 9 juin prochain.

Jila Varoquier

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Mise en concurrence du démantèlement de Marcoule

Classé dans : Info — deedoff @ 10:27

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Le CEA, actionnaire majoritaire d’Areva, va mettre en concurrence une partie des contrats sur le site de Marcoule. Le géant du nucléaire se prépare à une suppression de postes.

Le chantier du démantèlement de Marcoule (Areva)

En 2011, le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), actionnaire à 61,5% d’Areva, a repris l’exploitation du site de Marcoule. Les 2 parties ont alors signé un contrat de « réversibilité », prévoyant la mise en concurrence d’une partie des activités réservées à Areva, à l’horizon 2015. Cet accord concerne principalement le marché du démantèlement nucléaire, stratégique pour Areva. En 2013, le CEA s’est ainsi imposé comme le premier client d’Areva dans le démantèlement nucléaire, avec un carnet de commandes de 200 millions d’euros. Sur ce budget total, le site de Marcoule représente entre 80 et 90%, tandis que les autres sites du CEA (Cadarache, Fontenay-aux-Roses et Saclay) se partagent le solde.

 

Chute d’activité pour Areva

La mise en concurrence des activités de démantèlement nucléaire à Marcoule devrait porter sur la moitié des contrats, pour un total de 90 millions d’euros. De quoi aiguiser l’appétit de la concurrence dans le secteur du démantèlement nucléaire : Bouygues Construction Services Nucléaires, Cofely Endel (GDF Suez), Nuvia (Vinci) ou encore OTND (Onet). A noter que l’année dernière, le CEA a également signé un accord de collaboration pour le démantèlement nucléaire avec Veolia Environnement. En novembre dernier, Areva a ainsi évoqué l’éventualité de 170 à 270 suppressions de postes à l’horizon 2016, un chiffre qui fait réagir les syndicats. Après une assemblée générale, l’intersyndicale d’Areva vient désormais d’appeler à un préavis de grève pour le mardi 28 janvier.
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30 novembre, 2014

Nous ne sommes pas tous égaux face aux doses de rayonnements

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Une caméra GoPro irradiée dans un irradiateur professionnel

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29 novembre, 2014

Baisse du niveau de radioactivité en France

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