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29 novembre, 2010

Des cyclotrons pour la Russie et l’étranger

Classé dans : Info — deedoff @ 6:27

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Des cyclotrons fabriqués à Saint-Pétersbourg sont très demandés, tant en Russie qu’à l’étranger, rapporte le site rian.ru.
La compagnie étatique « Institut de recherche d’appareils électrophysiques Efremov » (NIIEFA, Saint-Pétersbourg) est en pourparlers avec des pays européens et la Chine pour leur livrer des cyclotrons destinés à fabriquer des isotopes. Mais son objectif premier est tout de même de produire de tels appareils pour la Russie, souligne le directeur adjoint du NIIEFA, Andreï Strokatch.
« Nous sommes actuellement en discussion avec la Slovaquie et la République tchèque, ainsi qu’avec la Chine. Mais les besoins les plus importants sont en Russie. Nous avons dans notre pays un programme gouvernemental de médecine nucléaire, conformément auquel il doit être construit en Russie environ 80 centres de tomographie par émission de positrons d’ici 2020, chacun d’entre eux devant être équipé d’un cyclotron, explique Andreï Strokatch.
Selon le directeur adjoint du NIIEFA, pour pouvoir construire 5 à 7 cyclotrons par an, sa société a besoin de moderniser ses équipements, et notamment de renouveler son parc de machines-outils. « La fabrication en série diminuera considérablement le coût de fabrication d’un cyclotron. Dès à présent, nos cyclotrons sont compétitifs avec les appareils étrangers analogues. Plus de 80 % des pièces du cyclotron sont fabriquées en Russie, ajoute-t-il. »
La Russie a inauguré à la mi-novembre à Jyvaskyla (Finlande) un complexe expérimental destiné à fabriquer des radionucléides utilisés pour diagnostiquer des affections cardiologiques et oncologiques et les soigner. Ce complexe repose sur un cyclotron, ou accélérateur de particules, MSS-30/15. Ces cyclotrons fabriquent des radionucléides, utilisés pour produire des préparations radiopharmaceutiques pour la tomographie par émission de positrons.
Ce cyclotron est la première installation russe permettant d’obtenir des flux de protons d’une énergie modulable de 30 à 18 MeV et des flux de neutrons de 15 à 9 MeV. Sa conception a débuté en 2007 et les équipements destinés au cyclotron ont été expédiés en Finlande en 2009.
Au total, une trentaine de cyclotrons a été fabriquée selon des projets du NIIEFA. Ils sont en service à Tomsk, Ekaterinbourg, Doubna, Saint-Pétersbourg et Moscou, ainsi qu’en Chine, Ukraine, Tchéquie, Roumanie, Pologne, Egypte, Corée et Arménie.
La Finlande possède sur son sol plusieurs cyclotrons russes. Ainsi, à Turku, est exploité depuis 1975 un cyclotron MGTs-20, créé par le NIIEFA. Et depuis 2006 est en service dans la même ville un cyclotron SS-18/9.
Rappelons que le premier cyclotron au monde a été créé aux Etats-Unis, à l’Université de Berkley, en 1930, tandis que la première machine européenne de ce type a vu le jour en 1937 à Leningrad (URSS), à l’Institut du Radium. [lire la suite]

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Phébus Cadarache : un incident classé 1 sur une échelle de 7

Classé dans : Info — deedoff @ 6:21

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Un incident qui n’aurait pas eu de conséquence sur le personnel ni sur l’environnement a été observé, jeudi, au Centre d’études nucléaires (CEN) de Cadarache, dans les Bouches-du-Rhône.

Selon le CEN, l’incident provient d’une anomalie dans les conditions d’entreposage de matière nucléaire dans le magasin des combustibles du réacteur de recherche Phebus. Un incident classé 1 sur une échelle de 7.

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28 novembre, 2010

Remise en cause de la chronologie du vivant

Classé dans : Info — deedoff @ 21:08

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Gris, rugueux, le fossile tient dans la main ; seules quelques touches dorées de pyrite lui donnent un peu d’éclat. Banal, a priori. Et pourtant, il balaie les certitudes des paléontologues sur l’origine des premières formes de vie organisée : « Il s’agit d’un organisme multicellulaires de 2,1 milliards d’années… 1,5 milliard d’années plus tôt que prévu ! », s’enthousiasme le sédimentologue Abderrazak El Albani (CNRS/université de Poitiers). « Officiellement », les premiers organismes pluricellulaires ne sont apparus qu’il y a 600 millions d’années. « Cette découverte ouvre un nouveau chapitre totalement insoupçonné de l’histoire de la vie », résume le chercheur.
Et comme souvent lors des grandes découvertes, tout a commencé par hasard…
« C’était en 2008, dans le bassin de Franceville, au Gabon, se rappelle-t-il. L’endroit est connu des scientifiques car il abrite des piles nucléaires naturelles. Nous travaillions dans plusieurs carrières quand nous avons marché sur d’étranges fossiles. Intrigués, nous en avons ramassé quelques-uns, puis nous sommes repartis. Ce n’est qu’en rentrant en France que nous y avons repensé. Nous avons alors envoyé des clichés à un spécialiste pour avis… Il a répondu que ça lui faisait penser à des spécimens de 600 millions d’années ! Or, connaissant le site, nos fossiles devaient dater de 2 milliards d’années… Il y avait un problème. Nous sommes retournés là-bas, et cette fois, nous sommes revenus avec 200 kg de fossiles. » Avec une telle « bombe » remettant apparemment en cause la chronologie du vivant, l’équipe savait qu’elle n’avait pas le droit à l’erreur… « Nous n’avions aucun doute sur la datation : la zone, du fait de sa géologie particulière et de sa radioactivité naturelle, est l’une des mieux datées au monde, indique Abderrazak El Albani. Seule l’origine de nos fossiles posait question. » 250 spécimens de 1 à 12 cm ont été dégagés et classés selon leurs tailles, formes, etc. Mais comment faire parler ces « choses » étranges, devenues pierres il y a des milliards d’années ? Plusieurs approches sont tentées. La microtomographie et l’imagerie synchrotron révèlent des variations morphologiques externes et internes caractéristiques d’organismes à croissance coordonnée. C’est une indication, pas encore une preuve.
« Nous avons aussi mesuré les concentrations des fossiles en isotopes de soufre et de carbone : la composition diffère selon que l’on a affaire à du minéral ou de l’organique, explique Abderrazak El Albani. Ici, clairement, l’origine était biologique. » La présence de stéranes, des hydrocarbures spécifiques aux cellules à noyau, a même été mise en évidence. Et l’existence de ces organismes concorde avec le pic de concentration en oxygène de l’atmosphère daté de 2,4 à 1,9 milliard d’années. L’impensable devenait réalité… A quoi ressemblaient ces organismes, si anciens que les scientifiques refusent de parler de plantes ou d’animaux ? Où vivaient-ils ? Les fossiles et les traces sédimentaires qui les entouraient (empreinte des marées, etc.) sont si bien conservés que quelques grandes lignes s’esquissent : « Ils devaient vivre sur le fond marin ou pas loin, à une trentaine de mètres de profondeur. Ils étaient sans doute bombés de leur vivant car gorgés d’eau, et gélatineux. Leur partie centrale, plus renflée, semble de nature différente de la partie radiale : une poche ? », se demande Abderrazak El Albani.
Les spécialistes cherchent maintenant à comprendre leur place dans l’arbre du vivant… tout en luttant pour la sauvegarde de ce site exceptionnel, qui est aussi une carrière industrielle de grès. Ce qui est sûr, c’est que le chapitre de l’histoire du vivant ouvert par la curiosité de l’équipe de Poitiers n’a pas fini de faire parler et de poser des questions. Quel fut le destin de ces organismes ? Ont-ils perduré ? La chute du taux d’oxygène atmosphérique il y a 1,9 milliard d’années les a-t-elle tous exterminés ? Mais alors, comment expliquer qu’ils ressemblent à des organismes de 1,5 milliard d’années plus récents ? Au final, c’est sans doute l’histoire du vivant et de la vie elle-même, capable de recréer encore et encore une incroyable diversité, qu’il va falloir récrire…
D’après Emilie Raucher

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Classement

Classé dans : Edito,Info — deedoff @ 20:23

21éme, c’est pas mal… Merci les gens !

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La « poubelle nucléaire » russe fait peau neuve dans l’Arctique

Classé dans : Info — deedoff @ 15:58

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Sur le mur d’une rue passante, le panneau donne la température, la vitesse du vent et… la radioactivité. Dans le nord-ouest de la Russie, la péninsule de Kola porte les stigmates d’une époque, peut-être bientôt révolue, qui l’a vue devenir la « poubelle nucléaire » de l’ex-URSS.

Lourdement militarisée à cause de sa proximité immédiate avec l’Otan, cette région de l’Arctique a hérité d’un legs encombrant après l’implosion de l’Union soviétique: des sous-marins atomiques en fin de vie par dizaines et du combustible nucléaire usé dans des containers pas toujours hermétiques.

Autant de menaces pour l’environnement près des eaux poissonneuses de la mer de Barents mais aussi d’aubaines pour trafiquants sans scrupules. Deux décennies et deux milliards de dollars – essentiellement occidentaux – plus tard, la « poubelle » a meilleure allure…

Sûreté nucléaire
« Le plus positif, ou peut-être devrais-je dire le moins négatif, c’est que la situation est sous contrôle pour ce qui est de la sûreté nucléaire », dit Sergueï Javoronkine. « Ca n’a pas toujours été le cas », précise ce responsable du Conseil public pour l’utilisation sûre de l’énergie nucléaire à Mourmansk, le chef-lieu de la péninsule.

Finies les décharges de déchets radioactifs en mer qui avaient cours jusqu’au milieu des années 1980. La grosse centaine de submersibles qui rouillaient à quai ont presque tous été envoyés à la casse. Isolés, inoccupés et exposés aux intrus, les phares alimentés par des « générateurs thermoélectriques radio-isotopiques » (GTR) radioactifs tournent maintenant à l’énergie solaire.

« La situation a changé dans le bon sens », admet Alexandre Nikitine, ancien officier de la flotte sous-marine soviétique arrêté par le FSB (ex-KGB) en 1996 pour avoir informé l’ONG environnementale norvégienne Bellona – pour qui il travaille aujourd’hui – sur la pollution causée par les sous-marins. « Mais de notre point de vue, il y a encore des problèmes », ajoute-t-il.

Radioactivité? Neuf Tchernobyl!
Tout en haut des motifs persistants de préoccupation, la baie d’Andreïeva abrite 30 tonnes de déchets radioactifs et du combustible usé des sous-marins et brise-glaces nucléaires, à quelque 40 km de la frontière norvégienne. Les 21.000 « crayons » nucléaires, petits tubes de combusible, stockés sur place dans des citernes et containers douteux représentent une radioactivité totale de 850.000 térabecquerels.

L’équivalent de neuf Tchernobyl près des rives de la mer de Barents. « Ce sont les mêmes citernes que dans les années 1980. Ils ont juste construit un toit au-dessus pour les protéger de la pluie et une barrière pour tenir les personnes indésirables à distance », explique Igor Koudrik, un chercheur de Bellona.

Selon Valery Panteleyev, directeur de SevRao, l’organisme public chargé du « nettoyage » de la péninsule, un premier lot de « crayons » a été acheminé par voie ferroviaire vers l’usine de retraitement de Mayak, dans l’Oural, en juin. « Le plus facile », selon Igor Koudrik. « Ils ne savent toujours pas comment vider les citernes ».

Cargaison dérangeante
Autre point noir, le Lepse, un navire de soutien aux brise-glaces atomiques, attend depuis 20 ans à Mourmansk que l’on trouve une solution pour sa cargaison de tubes de combustibles, brisés ou endommagés pour bon nombre et donc difficiles à extraire. Véritable épave flottante, le bateau construit en 1936 menace de sombrer.

Bien que les autorités professent officiellement « la transparence », de nombreux sites restent fermés aux journalistes étrangers. A Mourmansk, la radio continue de mentionner le niveau de radioactivité dans ses bulletins météo et à la toute proche frontière russo-norvégienne, des portiques de détection scannent les véhicules pour détecter d’éventuelles sorties frauduleuses de matières radioactives. (afp)

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Boues rouges en Hongrie : résultats de l’évaluation de la toxicité

Classé dans : Info — deedoff @ 15:30

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Peu après la catastrophe des « boues rouges », des chimistes, des écologistes, des biologistes et des experts environnementaux se sont rendus dans la région de Devecser afin d’étudier les conséquences de ce déversement de boues toxiques sur les écosystèmes.

Les scientifiques ont mené des études tout au long du mois d’octobre. Les boues rouges constituent un produit secondaire dans le processus de production d’aluminium à partir de bauxite, roche composée d’aluminium, de minéraux et de différents oxydes de fer.

A Ajka, la bauxite était traitée avec la technologie Bayer, c’est à dire que l’extraction des composés d’aluminium se déroulait dans un environnement fortement basique. Le produit principal de cette réaction, la terre d’alun, était ensuite transformé en aluminium par électrolyse. Le produit secondaire est une boue de couleur rouge dont le pH est compris entre 12 et 14.

D’après les études menées par l’Institut national de la santé environnementale et les experts de l’Académie des sciences, les boues ne contiennent pas de fortes concentrations en contaminants métalliques, la concentration en métaux toxiques n’est pas supérieure aux limites standards du sol. Les quantités en cadmium, chrome, mercure, nickel, plomb, arsenic et zinc contenues dans les boues sont inférieures aux valeurs autorisées.

Les métaux les plus dangereux n’ont pénétré qu’à 10 cm de profondeur dans le sol. Les couches profondes du sol et les eaux souterraines n’ont donc pas été contaminées. Cependant les boues sont extrêmement basiques, ce qui représente un réel danger pour la santé humaine, la survie des organismes vivants et l’environnement à proximité immédiate.

Les études de radioactivité ont révélé que les boues n’étaient pas radioactives. L’activité des échantillons analysés est équivalente à l’activité naturelle du sol. La radioactivité ne représente donc pas un danger pour la population locale.

La quantité de poussières dans l’air n’a pas dépassé les niveaux autorisés depuis le 17 octobre 2010.

Plus de 120 analyses de la qualité de l’eau potable dans la région sinistrée ont montré que l’eau pouvait être consommée en toute sécurité.

Cette catastrophe écologique a touché des zones bien définies, le risque de propagation de la pollution est maintenant nul. Les zones agricoles aux environs de Kolontár, Devecser et Somlóvásárhely n’ont pas été touchées. Les experts vont maintenant se concentrer sur l’évaluation à long terme des risques engendrés par cette catastrophe.

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Des experts chinois et français débattent des techniques de sûreté nucléaire

Classé dans : Info — deedoff @ 15:00

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Le Forum 2008 sur les techniques de sûreté nucléaire et leur développement s’est ouvert jeudi à Beijing, avec la participation d’experts chinois et français.

Lors de ce congrès, plus de 300 experts en technologie nucléaire ont échangé des informations en matière d’évaluation des risques, d’analyse des risques industriels et de surveillance de l’environnement radioactif.

Ce forum a été organisé conjointement par l’Association de l’énergie nucléaire de Chine et l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire de France.

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Démantèlement de Brennilis: Reprise espérée en 2011

Classé dans : Info — deedoff @ 8:52

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À 45 ans, Jean-Christophe Couty qui comptabilise vingt années au service d’EDF dans la filière nucléaire, vient d’être propulsé nouveau directeur du site des monts d’Arrée. Avec, pour feuille de route, de «démanteler sans attendre».

Quel est votre parcours?
Je suis ingénieur de formation et je travaille depuis vingt ans à EDF, toujours dans le nucléaire. J’ai eu différentes fonctions, du travail de conception en bureau d’études à la partie opérationnelle sur le terrain. J’arrive du centre de production de Chinon où je dirigeais le seul laboratoire d’expertise du parc des 58réacteurs français, pour les matériaux métalliques.

Vous avez travaillé dans la conception, vous voici en charge d’un démantèlement. Ce n’est un peu étrange comme sensation?
Au contraire, je suis très content de participer à cette grande première qui posera les éléments dominants de la réussite des futurs démantèlements, quand l’heure sera venue.

Quelle est votre feuille de route, ici à Brennilis?
Celle de reprendre le démantèlement sans attendre mais pas dans la précipitation. La sécurité du personnel et de la population, ainsi que le souci environnemental, guident l’ensemble du processus conformément aux recommandations de l’Autorité de sûreté nucléaire. On espère que le décret pour la reprise du démantèlement des bâtiments «hors réacteur» sera signé dans le courant du premier semestre 2011. Cette opération devrait durer cinq années. En parallèle, nous déposerons, avant fin 2011, un nouveau dossier pour le démantèlement du réacteur lui-même.

Vous semblez vouloir accélérer le pas et cela fait partie des reproches formulés par les associations environnementales qui siègent ou siégeaient à la CLI, la commission locale d’information.
Nous sommes là pour répondre aux questions que se pose le public, notamment sur l’aspect radiologique, où des études très volumineuses sont produites à la demande de la CLI. Mais nous n’avons pas de commentaire à faire sur le fonctionnement ou les péripéties de cette instance.

Le choix de l’Acro, l’association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest, pour l’assistance aux préconisations techniques, fait également débat, les associations lui reprochant son manque d’indépendance…
Là encore, il n’appartient pas à l’exploitant que nous sommes de commenter ce choix, qui est du ressort de la commission elle-même.

Et quid de la filière d’évacuation?
L’ensemble des déchets produits ont ou auront leur filière d’évacuation. Il faut rappeler que sur les67.000 tonnes restantes, 57.000 tonnes sont des déchets non radioactifs issus de la démolition des bâtiments. Les déchets radioactifs, en grande majorité de type TFA (très faible activité), seront évacués vers les deux centres agréés que nous avons dans l’Aube. Il restera 50 tonnes de déchets de type MA-vl (moyenne activité à vie longue) qui seront entreposées dans l’installation de conditionnement et d’entreposage des déchets activés mise en place par EDF à Bugey, dans l’Ain. Ce site sera en exploitation fin 2013, suffisamment tôt pour nous.

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Les aliments irradiés ne pose pas de menace pour la santé des gens

Classé dans : Info — deedoff @ 8:30

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Pas de rayonnement ou de matériel génétique étranger trouvé dans les denrées alimentaires traitées

Abu Dhabi: denrées alimentaires qui ont été traités par radiothérapie pour inhiber la croissance de bactéries nocives est complètement sûr pour la consommation et les gens devraient être moins farouches, la consommation de ces aliments, un expert en sécurité alimentaire de premier plan a déclaré dans la capitale hier.

Contrary to popular opinion, irradiated foods (products treated with any kind of radiation — including electron beams and X-rays) do not, in fact, contain any kind of radiation or foreign genetic material, said David Byron, head of the food and environmental protection section at the International Atomic Energy Agency (IAEA) who is also working in conjunction with the UN Food and Agriculture Organisation (FAO). Contrairement à la croyance populaire, les aliments irradiés (produits traités avec tout type de rayonnement – y compris les faisceaux d’électrons et rayons X) ne sont pas, en effet, contenir tout type de rayonnement ou de matériel génétique étranger, a déclaré David Byron, chef de la nourriture et l’environnement section de protection à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) qui est également en collaboration avec l’alimentation et l’agriculture (FAO).

« It is a shame that people still think irradiated food can be harmful, especially as they have been deemed safe by expert scientists at the FAO, IAEA and the UN, » Byron told Gulf News. « C’est une honte que les gens pensent toujours les aliments irradiés peuvent être nocifs, notamment parce qu’ils ont été jugés sûrs par des experts scientifiques à la FAO, l’AIEA et l’ONU », a déclaré Byron Golfe Nouvelles.

He was speaking at the SIAL 2010 Irradiation Seminar yesterday, in which international radiation experts met with food security and nuclear safety officials to discuss the benefits and hazards of irradiated food. Il s’exprimait lors du séminaire SIAL 2010 irradiation hier, dans lequel les experts rayonnement international s’est réuni avec les responsables de la sécurité alimentaire et la sûreté nucléaire afin de discuter les avantages et les dangers des aliments irradiés.

Byron noted at the seminar that although irradiated food was slightly more expensive compared to food treated with pesticides, the radiation could be used to reduce insecticide use while also preventing crop damage by pests. Byron a noté lors du séminaire que, bien que les aliments irradiés a été un peu plus cher par rapport à la nourriture traitée avec des pesticides, le rayonnement peut être utilisé pour réduire l’utilisation des insecticides tout en prévenant les dommages aux cultures par les ravageurs.

« The growth of agricultural productivity been falling steadily since the 1960s, and is projected to fall to 0.4 per cent by 2040. This is far too low to meet the growing population worldwide, » he said. «La croissance de la productivité agricole en baisse constante depuis les années 1960, et devrait tomber à 0,4 pour cent en 2040. C’est beaucoup trop faibles pour répondre à la croissance démographique dans le monde entier, dit-il.

Byron added that irradiation techniques could provide a much-needed remedy to reverse the fall in agricultural output. Byron a ajouté que les techniques d’irradiation pourrait apporter une solution bien nécessaire pour inverser la chute de la production agricole.

« Most importantly, radiation is simply used to speed up natural gene mutation processes in plant products so that genes which improve the quality of the fruit form quicker. Since no foreign materials are injected into healthy fruit, there are no health risks at all, » Byron explained. «Le plus important, le rayonnement est simplement utilisé pour accélérer les processus naturels de mutation du gène dans les produits végétaux ainsi que les gènes qui améliorent la qualité de la forme des fruits plus rapidement. Depuis qu’aucun corps étranger ne sont injectés dans des fruits sains, il n’ya pas de risques pour la santé à tous»

Source d’origine

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27 novembre, 2010

L’invention qui pourrait changer la vie des femmes

Classé dans : Info — deedoff @ 9:29

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Norbert Beyrard, devant l’une des images en 3D obtenues grâce à son scanner haute-définition qui permet de visualiser des objets jusqu’à 27 microns contre un milimètre aujourd’hui avec les appareils de radiologie classique. Le DL / S.C.

Réservée aux grandes équipes, la découverte scientifique aujourd’hui ? À deux pas du Cern et ses 3000 chercheurs, dans sa résidence de Divonne-les-Bains en plein cœur du Pays de Gex, Norbert Beyrard prouve le contraire. À 85 ans, il s’apprête à soulager les femmes de la séance de “torture” de la mammographie. Il a en effet mis au point un scanner haute définition, à même de détecter les tumeurs à un stade précoce, tout en envoyant 80 fois moins de radiations. ”J’ai eu un cancer de la prostate traité tardivement car l’imagerie médicale existante n’avait pas permis de le mettre en évidence” explique-t-il, en guise de motivation. Ca paraît presque simple !

L’existant n’est pas assez efficace, et hop, voilà en 2003, ce grand résistant qui reprend ses travaux. Son objectif ? Un scanner haute-définition. Son secret ? Son âge ! Enfin, pas tout à fait, mais presque… Ami de Jan Timbergen, prix Nobel d’économie en 1969, Norbert Beyrard est aussi un mathématicien, qui a longtemps travaillé en économétrie. ”Avant l’ère de l’informatique, l’un des axes de recherche en mathématique était de calculer plus vite”. Le Divonnais a donc exhumé quelques-uns de ces algorithmes totalement oubliés des scientifiques d’aujourd’hui, ordinateurs obligent. “Pour passer d’une vision d’un millimètre comme avec les technologies actuelles, à une définition de 27 microns, comme le permet mon scanner, il faut une puissance de calcul 50 000 fois supérieure. Ce qu’autorisent mes algorithmes”.

Une telle découverte aurait déjà été pas mal en elle-même. Mais Norbert Beyrard est de ces scientifiques dignes de Jules Verne qui font tout eux-mêmes. C’est donc dans la cave de sa très belle résidence divonnaise qu’il se met à étudier un premier prototype. On imagine la tête des quelques émirs du Golfe qu’il a pour voisin s’ils avaient su à quoi le paisible retraité du troisième passait son temps libre… Reste que les premiers travaux sont probants.

Norbert Beyrard se décide alors à engager les quelque 1,7millions d’euros tirés de la vente de son chalet. “Vous savez à mon âge, on n’investit plus sur moi. Et de travailler en marge du système de recherche classique me permet d’aller plus vite. Il n’y a pas toute la paperasse” dit ce franc-tireur. En juin 2005, le voilà qui fonde la Sorim, à quelques kilomètres de chez lui, où il installe son labo. De développement en développement, de la création du tube à rayon X à la mise au point des logiciels informatiques, grâce à l’embauche d’un spécialiste, son scanner à haute définition est désormais proche du but. Concrètement, il s’agit d’une cabine, avec un plateau tournant, qui peut prendre une multitude de radios, et du système informatique pour les traiter.

La suite ? Après avoir déposé 13 brevets et fait certifier sa cabine par Véritas, “une première pré-série d’une dizaine d’appareils sera produite, de façon à faire les essais cliniques de juillet à septembre 2011 en France, Suisse, Allemagne et Grande-Bretagne”. Tout roule d’autant qu’il a le soutien des milieux médicaux, des HUG (Hôpitaux Universitaires de Genève) à Lucien Israël, la référence mondiale en matière d’oncologie…

Source

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