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28 février, 2011

Deux pays, une avancée technologique

Classé dans : Info — deedoff @ 22:51

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[...]Poussée par le désir de diminuer la surexposition de ces patients aux rayons X, une équipe de recherche franco-québécoise se forme au milieu des années 1990 : le LIO au Québec; le Laboratoire de biomécanique de l’école Arts et métiers ParisTech (dirigé par la Pr Wafa Skalli) et la société Biospace Med en France. L’équipe se lance dans le développement d’algorithmes permettant une reconstruction complète de la colonne vertébrale, du bassin et des membres inférieurs en 3D, par ordinateur, à partir de seulement deux images 2D.

De son côté, le scientifique français, Georges Charpak, parvient à la détection très sensible des particules fines, découverte qui lui vaut, en 1992, le prix Nobel de physique. En jumelant les algorithmes de traitement d’images et de reconstruction 3D à la détection sensible, les chercheurs créent le premier système de radiologie biplan à faible dose de radiation, baptisé EOS.

Dès 2002, un premier prototype EOS est installé à l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul de Paris où on entreprend des essais avec des patients. À des fins de développement et d’expérimentation, l’équipe de recherche de Jacques de Guise acquiert trois prototypes EOS grâce à une subvention de la Fondation canadienne pour l’innovation. Un prototype d’essai est d’abord installé à l’ÉTS et, en 2006, deux prototypes cliniques, soit un à l’hôpital Notre-Dame du CHUM et un au CHU Sainte-Justine. Une première en Amérique du Nord.

Les accréditations de Santé Canada et de la US Food and Drug Administration ont été obtenues en 2007 : EOS III est donc homologué commercial. Depuis, il a été vendu, par la compagnie française Biospace Med, à deux hôpitaux canadiens, Sainte-Justine et l’Hospital for Sick Children de Toronto, à au moins sept hôpitaux en Europe, tandis qu’aux États-Unis, un premier système a été installé au New Jersey. Le potentiel d’EOS est énorme en orthopédie. Il permet d’obtenir une image complète du squelette (de la tête aux pieds) en 3D, à partir de seulement deux images radiographiques (face et profil) prises simultanément. Comme le patient est debout, l’image intègre l’influence de la gravité sur les structures osseuses. Également, la dose de radiation reçue par un patient est réduite de 100 à 500 fois comparativement au scanner! « En plus des économies d’images, de temps et de radiations, EOS représente une économie de 50% par rapport au coût d’un tomodensitomètre » souligne Jacques de Guise, tout en rappelant qu’EOS III ne remplace pas cette technologie, mais lui est complémentaire.

En s’inspirant des bénéfices apportés aux patients scoliotiques, les chercheurs travaillent déjà à étendre l’application d’EOS à la radiographie des membres supérieurs, du crâne et au dépistage du cancer des os. Voilà donc une technologie franco-québécoise à l’avenir fort prometteur!

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Premier pas vers la certification du réacteur Atmea-1

Classé dans : Info — deedoff @ 20:35

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L’Atmea, une co-entreprise du groupe français Areva SA et du Japonais Mitsubishi Heavy Industries Ltd. (MHI) a déposé une demande d’examen de la conception préliminaire du réacteur à eau sous pression Atmea-1 auprès de la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN).
Le réacteur Atmea-1 est un système avancé à eau sous pression de la génération III+ dans la moyenne puissance de 1000 MW. Selon les indications d’Areva, ce réacteur est l’un des nombreux types retenus pour la création du «parc d’énergies propres» près de la centrale nucléaire de Point Lepreau (PHWR, 637 MW), dans la province canadienne du New Brunswick. L’entreprise précise que si Atmea-1 était certifié, le réacteur pourrait être utilisé dans d’autres provinces du Canada.
Elargir la palette de réacteurs en France
Afin de compléter l’offre française, le Conseil de politique nucléaire a demandé le 21 février 2011 à AREVA, EDF, GDF-SUEZ et aux autres acteurs intéressés de renforcer leur coopération industrielle pour poursuivre l’optimisation et certifier le réacteur de moyenne puissance Atmea-1. Le pays doit en effet développer son offre nucléaire dans la moyenne puissance pour répondre de manière plus satisfaisante aux besoins des clients.

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Londres soupçonne Moscou de vouloir irradier un entrepreneur russe en exil

Classé dans : Info — deedoff @ 20:23

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La police britannique et les spécialistes de la radioactivité vérifient les informations faisant état d’une étrange maladie de l’homme d’affaires russe Boris Berezovski exilé à Londres et dont Moscou réclame l’extradition, a annoncé dimanche l’hebdomadaire britannique Mail on Sunday.

Selon le journal, au début de l’année, M. Berezovski (65 ans) a éprouvé un malaise pendant quelques semaines. Pour en établir la cause, il s’est rendu en Israël, mais l’examen médical n’a révélé aucune affection sérieuse.

L’hebdomadaire n’a pourtant pas précisé en quoi consistait le malaise de M. Berezovski. Comme il a lui-même fait savoir à la radio Echo de Moscou, les médecins israéliens « n’avaient constaté aucune intoxication ».

Le journal suppose pourtant que l’intéressé aurait pu être intoxiqué par une matière radioactive comme celle qui avait servi à empoisonner l’ancien officier du FSB Alexandre Litvinenko.

Ex-agent secret russe naturalisé Britannique, Alexandre Litvinenko est décédé le 23 novembre 2006 à Londres. Les spécialistes britanniques ont alors affirmé avoir découvert dans son organismes des traces de polonium-210, matière hautement radioactive. Londres a immédiatement accusé Moscou d’être à l’origine du crime. Or, les résultats officiels de l’autopsie n’ont jamais été publiés.

Les autorités russes ont adressé au Royaume-Uni de nombreuses demandes d’extradition de M. Berezovski accusé en Russie de détournement de fonds à grande échelle. Ces demandes sont pourtant restées sans effet.

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Le fait de passer de nombreuses radiographies est-il dangereux ?

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La réponse d’Hubert Ducoulepointe; responsable du groupe radioprotection de la SFR. Service de radiologie et imagerie médicale, hôpital d’enfants Armand-Trousseau (Paris).

Rappelons tout d’abord que les radiographies ont recours aux rayons X. Les rayons X sont des rayonnements ionisants invisibles capables de traverser le corps humain qui les arrête partiellement. Cette atténuation du rayonnement provoquée par les différents composants du corps humain (os, graisse, muscles, eau, air, vaisseaux…) permet en radiologie de réaliser une image diagnostique.

Les rayonnements ionisants à fortes doses peuvent provoquer des effets secondaires bien connus comme «les radiodermites». Ces fortes doses ne sont pas atteintes dans le cadre de l’imagerie diagnostique. En revanche, les effets secondaires des faibles doses sont beaucoup moins connus, en particulier l’apparition de mutations génétiques et de cancer, car ils peuvent survenir bien après l’exposition et ne se distinguent pas des affections naturelles. Il n’existe cependant aucune preuve que les examens d’imagerie diagnostique puissent être à l’origine de cancers. En raison de cette incertitude, les organismes internationaux et nationaux utilisent le «principe de précaution» pour établir la réglementation, comme s’il existait, même à faibles doses, une relation linéaire entre la dose et le risque.

Quand le bénéfice est supérieur au risque
Pour comprendre la complexité du problème, il faut savoir que l’imagerie médicale n’est pas la seule source d’exposition aux rayonnements ionisants. Nous sommes exposés quotidiennement à de faibles doses de rayonnements ionisants qui proviennent de nombreuses sources : de l’air que nous respirons, des sols, des rayonnements cosmiques, des matériaux de construction, de l’eau, des aliments… Cette exposition aux rayonnements ionisants d’origine naturelle est estimée en moyenne en France à 2,5 millisieverts (mSv) par an. En comparaison, une radiographie de thorax délivre entre 0,005 et 0,01 mSv soit l’équivalent d’un à deux jours d’exposition aux rayonnements ionisants naturels. Une radiographie de l’abdomen délivre environ 0,4 mSv soit près de deux mois d’exposition aux rayonnements naturels. Un lavement baryté environ 2,5 mSv soit une année d’exposition aux rayonnements naturels. Une tomodensitométrie du crâne environ 2 mSv soit 10 mois d’exposition aux rayonnements naturels. Une tomodensitométrie de l’abdomen de 5 à 10 mSv soit deux à quatre ans d’exposition aux rayonnements naturels.

La radioprotection désigne l’ensemble des mesures prises pour assurer la protection de l’homme et de son environnement contre les effets néfastes des rayonnements ionisants. Tous les médecins radiologues et leurs collaborateurs bénéficient d’une formation initiale et continue obligatoire en radioprotection. Les deux grandes règles de radioprotection, justification et optimisation, sont mises en œuvre au quotidien par les professionnels. La justification réside dans le fait que, comme dans tout acte médical, le bénéfice doit être supérieur au risque.

Bien que le risque des faibles doses ne soit pas démontré, la prudence veut que l’on considère sa possible responsabilité. Il faut donc que l’indication d’un examen exposant aux rayonnements ionisants soit bien réfléchie et pesée. Il appartient à votre médecin radiologue de valider l’indication de l’examen demandé par votre médecin, voire de proposer un autre examen permettant de répondre à la question qu’il se pose. Il est ainsi parfois possible de remplacer un examen utilisant des rayons X par un examen n’en utilisant pas, comme l’échographie ou l’imagerie par résonance magnétique (IRM).

La Société française de radiologie a élaboré le guide du bon usage des examens d’imagerie pour permettre à tous les médecins de connaître l’examen répondant le mieux à la situation clinique de leur patient.

L’optimisation des doses utilisées est la responsabilité des radiologues et des manipulateurs qui ont l’habitude d’utiliser le minimum de rayons nécessaires à l’obtention d’un examen permettant de répondre aux questions posées. Ces mesures sont prises pour tous les patients, mais sont encore renforcées pour les examens pratiqués chez les enfants dont la sensibilité aux rayonnements ionisants est plus grande et chez les patients porteurs d’une maladie chronique nécessitant des examens répétés.

Si le risque des rayonnements ionisants ne doit pas être sous-estimé, il ne faudrait pas que la crainte d’effets secondaires jamais démontrés soit responsable d’une perte de chance pour les patients et fasse oublier les importants bénéfices apportés par l’imagerie aux malades. Grâce à ces examens, les radiologues réalisent des diagnostics rapides et précis qui permettent de traiter plus rapidement les patients et de suivre l’efficacité de leur traitement.

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27 février, 2011

La Russie crée un alliage augmentant la longévité des réacteurs

Classé dans : Info — deedoff @ 8:39

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Les chercheurs russes ont créé un nouvel alliage prolongeant la vie des réacteurs nucléaires pour une durée pouvant aller jusqu’à 100 ans, a annoncé jeudi à Saint-Pétersbourg Alexeï Orychtchenko, directeur général de l’Institut Prometeï des matériaux de construction, impliqué dans la création de l’alliage en question.
« Il y a quelques jours Rosatom (groupe nucléaire public russe) a décidé d’utiliser ce matériau dans la création de réacteurs pour une nouvelle centrale. Le bureau d’études Gidropress, qui fait partie du groupe nucléaire russe Atomenergoprom, a été chargé de modifier les dessins techniques pour ce réacteur », a déclaré M.Orychtchenko lors d’un duplex Moscou-Saint-Pétersbourg.
Le nouvel alliage a été obtenu lors d’une expérience réalisée à l’usine d’Ijora, a précisé le président de l’Institut Prometeï, Igor Gorynine. « Nous avons réussi à produire un grand lingot de 250 tonnes. Nous avons obtenu des résultats étonnants », a indiqué M.Gorynine.
La Russie commencera à utiliser le nouveau matériau après la fin des travaux de construction de la centrale nucléaire de la Baltique dans la région de Kaliningrad. D’une puissance totale de 2.300 MW, les deux blocs de la centrale seront lancés respectivement en 2016 et 2018.
Prolonger la durée d’exploitation des réacteurs nucléaires est une mission stratégique qui permettra de réduire le coût de démantèlement des réacteurs vétustes, selon M.Gorynine. « A présent, démanteler un réacteur coûte autant que d’en construire un autre. Il faut donc prolonger leur longévité », rappelé le président de l’Institut.

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25 février, 2011

Du neuf pour la surveillance des eaux souterraines

Classé dans : Info — deedoff @ 20:51

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Les Commissions Locales d’Information (CLI) auprès des installations nucléaires de base sont chargées d’une mission général de suivi, d’information et de communication, de radioprotection et d’impact des activités nucléaires sur les personnes et l’environnement. A ce titre, les CLI peuvent faire réaliser des expertises et procéder à toute mesure ou analyse dans l’environnement.

En liaison avec le conseil général, la CLI de Golfech a souhaité étendre la surveillance de l’environnement de la centrale Tarn-et-Garonnaise (réalisée par le laboratoire vétérinaire départemental) aux eaux souterraines du site.

Protocole unique
Ainsi un protocole tripartite de surveillance indépendante de la nappe phréatique a fait l’objet d’un accord entre la centrale de Golfech, le conseil général et la CLI.

Ce protocole, unique en son genre au niveau national (et qui fera référence) détermine notamment l’intervention d’un prestataire pour les analyses, à savoir le laboratoire vétérinaire départemental, choisi en raison de ses compétences et de son expérience en radiobiologie. Les analyses du laboratoire seront réalisées sous accréditation COFRAC, garantissant ainsi la qualité d’une prestation d’analyse reconnue au niveau international.

Le conseil général signera prochainement le protocole.

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Areva tend la carotte aux salariés candidats à la mobilité

Classé dans : Info — deedoff @ 20:33

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Faire en sorte que les compétences des salariés du nucléaire soient au meilleur niveau. Tel est le dessein d’Areva Tricastin, dont les dirigeants inauguraient avant-hier, un bâtiment dédié aux métiers. Un événement auquel participait Sibille Desclozeaux, présidente d’honneur de l’Union des industries des métiers de la métallurgie (UIMM) Drôme Ardèche. Philippe Vivien avait aussi fait le déplacement. Le directeur des ressources humaines du groupe d’industriel français a vu dans cette plateforme de formation, une « maison où il fait bon de développer ses talents ».

Alors qu’Areva amorce une très délicate phase de transition, marquée par la cessation d’activité – d’ici fin 2012 -, et le démantèlement d’Eurodif, le groupe industriel se devait de proposer une offre de compétences nouvelles, en tout cas, redimensionnée sur les demandes de qualifications futures. Histoire de préparer le personnel aux indispensables parcours de reclassements, et aussi, à l’impératif de mobilité dicté par l’évolution des métiers et des compétences de l’industrie nucléaire.

Inculquer la culture de la mobilité
Au moment où le site du Tricastin connaît sa révolution industrielle, incarnée par la montée en puissance de l’usine d’enrichissement de George Besse II, et la future exploitation de l’unité de conversion Comurhex II, la direction d’Areva, via le patron du site, Frédéric de Agostini entend « inculquer la culture de la mobilité », et donc, « faciliter la vie aux salariés qui veulent bouger ». Sylvain Moreau, cheville ouvrière du projet maison des métiers le répète : « Le collaborateur est le premier gestionnaire de sa carrière ».

L’entreprise, elle, tend la carotte aux 2 900 salariés du site du Tricastin, les moyens de donner forme à leurs envies d’évolution de carrière. Et consacre « environ 4,5 % de sa masse salariale », au financement des stages. En 2011, ce sont ainsi 110 000 heures de formation qui seront réalisées sur le site, soit une quarantaine d’heures de formation en moyenne par salarié. Depuis octobre 2010, plus de 4 000 stagiaires, dont des salariés d’entreprises hors groupe, ont bénéficié d’une formation axée sur la réglementation, l’exploitation, le triptyque sécurité-sûreté-qualité, la technique, ainsi que le management et le développement personnel. Lancée en 2008, l’idée d’une maison des métiers, a été concrétisée en neuf mois. Une enveloppe de 1,3 M a été débloquée, pour réaménager d’anciens locaux de laboratoires désaffectés. Aujourd’hui, c’est une plateforme de 1 200 m2 mettant à disposition des stagiaires, 13 salles entièrement équipées.

THIERRY MBOM

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Plus de 200 millions d’euros seront dépensés en 2011

Classé dans : Info — deedoff @ 20:25

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En 2010, la centrale de Fessenheim a produit 11,7 milliards de kWh, soit 3 milliards de plus qu’en 2009.

« C’est l’équivalent de 70 % de la consommation d’un territoire comme l’Alsace », a indiqué hier le directeur de la centrale, Thierry Rosso. Cela correspond par ailleurs à un « coefficient de disponibilité » (taux d’utilisation de l’outil de production) de 79 %, proche de la moyenne des centrales nucléaires françaises.

Cette année, la production haut-rhinoise devrait en revanche sensiblement chuter, puisque le réacteur n° 2 sera mis à l’arrêt à partir d’avril et jusqu’à la fin de l’année, pour sa 3 e visite décennale. Servant de base aux pouvoirs publics pour décider de l’éventuelle poursuite de l’activité, cette procédure, réalisée sous le contrôle de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), comprend un programme de contrôles avancés, ainsi qu’un certain nombre de « chantiers d’amélioration ».

La visite décennale du réacteur n° 1, effectuée d’octobre 2009 à mars 2010, avait fait l’objet de 69 chantiers. Il y en aura 80 sur le réacteur n° 2, complétés par 3 000 activités de maintenance préventive, pour un investissement identique, de l’ordre de 80 M€ (millions d’euros).

L’arrêt du réacteur n° 2 sera également l’occasion de remplacer ses trois générateurs de vapeur, un investissement de 150 M€. Pour la petite histoire, ces générateurs (20,6 m de haut, 380 tonnes…), construits durant cinq ans par Areva à Chalon-sur-Saône, seront acheminés à Fessenheim par voies maritime et fluviale, via… Gibraltar ! Enfin, le stator de l’alternateur du réacteur n° 2 (un composant essentiel pour générer le courant électrique) sera lui aussi remplacé.

Jusqu’à 2 600 agents
Ces chantiers exceptionnels vont entraîner une hausse substantielle de la densité humaine sur le site, puisque jusqu’à 2 600 personnes y seront présentes durant les pics d’activité. Une centaine d’entreprises extérieures sont mobilisées.

L’infrastructure a dû être redimensionnée en conséquence : le nombre de bureaux a plus que doublé depuis 2009, 920 vestiaires et un portique de sécurité supplémentaires ont été construits, l’offre de restauration a été renforcée, des parkings relais avec navettes mis en place…

Si on attend toujours une décision officielle sur le sort du réacteur n° 1, la centrale nucléaire EDF de Fessenheim « investit pour l’avenir », à l’évidence sans en douter…

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Semaine 8

Classé dans : Top 3 de la semaine — deedoff @ 20:07

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Le top 3 des articles les plus visités est:

1- Thyroïde : trop d’ablations injustifiées. A lire => ici.

2- Les biais de perception à l’égard des risques nucléaires A lire => ici.

3- L’imagerie moléculaire: Une nouvelle discipline A lire => ici.

24 février, 2011

Le centre de stockage de l’Aube accueillera des déchets jusqu’en 2060

Classé dans : Info — deedoff @ 21:16

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Dernier volet de la série sur la gestion des déchets radioactifs en France, avec la présentation du centre de l’Aube, qui accueille les résidus de faible activité…

Le centre de stockage des déchets de faible et moyenne activité de l’Aube (CSFMA) accueille la plupart des déchets radioactifs produits en France. Ici trois camions par jour alimentent le centre de résidus légèrement toxiques, en provenance des usines d’EDF, d’Areva, du CEA, et également des «petits producteurs», comme les hôpitaux. Il ne s’agit pas de combustibles ou de produits de fission, mais des déchets d’exploitation: outillage, filtres à eau, à air, tenues de protection… Contrairement aux déchets de haute activité qui n’ont pas encore trouvé de solution de stockage (lire ici), «c’est une famille de déchets dont on sait s’occuper depuis longtemps» assure Dominique Mer, responsable du CSFMA.

Ouvert en 1992 le CSFMA a pris le relai du centre de stockage de la Manche exploité de 1969 à 1994. Conçu pour accueillir 1 million de m3 de déchets, il devrait être en activité jusqu’en 2060, et entrera en phase de surveillance pour une période de 300 ans.

«Chaque colis qui arrive ici est identifié, et un code-barre lui est attribué pour assurer sa traçabilité » précise Fabrice Boissier, Directeur de la maîtrise des risques à l’Andra, l’agence nationale de la gestion des déchets radioactifs qui gère le site. Entreposés dans d’immenses hangars construits au fur et à mesure de l’arrivée des colis, ils sont ensuite recouverts de béton. L’ensemble du site sera « végétalisé », c’est-à-dire recouvert de terre, une fois son exploitation achevée.

L’Andra effectue chaque année quelque 15.000 analyses de l’air, de l’eau et des sols, sur le site et aux alentours pour s’assurer qu’aucune pollution radioactive ne s’échappe. Des doses de tritium se sont avérées supérieures en 2008 et 2009 à celles relevées avant l’ouverture du centre. « Des investigations se poursuivent pour confirmer l’origine de ce marquagne qui a conduit l’Andra à une gestion prudente de la capacité autorisée en stockage de tritium » précise l’Agence, qui ajoute le « seuil d’attention » n’a pas été atteint. Tous les résultats sont sur www.mesure-radioactivite.fr

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