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30 juillet, 2014

Une filière pour les déchets métalliques TFA

Classé dans : Info — deedoff @ 7:42

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Que faire des déchets métalliques de très faible activité, issus des zones d’activité nucléaire ? Jusqu’à présent, ces déchets TFA, qu’ils soient très faiblement radioactifs (activité moyenne autour de 10 000 Bq par kilo, proche de la radioactivité naturelle) ou pas du tout, finissent en stockage définitif.

L’Andra dans un rapport d’activité de 2012, a évalué sur la période 2012-2041, la production de déchets métalliques TFA (principalement de l’acier) à environ 10 000 tonnes par an. Avec les futurs programmes de démantèlement d’installations nucléaires françaises (par exemple 160 000 tonnes à démanteler à partir de 2020 sur l’usine Georges Besse I d’Eurodif, exploitée par Areva) et l’arrivée à saturation des capacités de stockage du Cires à l’horizon 2030 (source PNGMDR*), une réflexion des principaux acteurs est née. En liaison avec Areva, le CEA et EDF, des travaux seront présentés avant la fin de l’année pour évaluer les modalités de création d’une filière de valorisation de ces déchets. Le constat du très faible impact radiologique associé à la manipulation des déchets TFA a conduit les producteurs de déchets à proposer de nouvelles pistes. L’idée envisagée serait d’utiliser par exemple ces déchets métalliques une fois fondus, dans de nouveaux projets d’installations nucléaires ou dans la fabrication des colis de déchets en vue de leur stockage, plus compacts que le béton. Car l’absence de seuil de libération dans la réglementation française (la seule au monde) n’autorise pas de recycler ce type de déchets en dehors de la filière nucléaire. Contrairement à d’autres pays européens comme l’Allemagne ou la Suède qui disposent de deux fonderies dédiées à un recyclage hors nucléaire. Cette contrainte pourrait être regrettable selon le groupe de travail de la Cligeet** : « sous prétexte qu’il y a eu des négligences et des abus dans ce domaine dans le passé, l’ASN s’interdit aujourd’hui toute ouverture dans ce sens. Pourtant, ces déchets TFA passés en fonderie sont éliminés de toute trace de radioactivité. Les métaux pourraient tout à fait prendre le chemin de la sidérurgie, explique Christophe Vallat de la Cligeet. D’autant plus que dans le flux, certains déchets ne sont même pas contaminés ». Autre facteur qui ne joue pas en faveur du changement : le coût de traitement. Selon Bruno Cahen, directeur industriel de l’Andra, cette réflexion doit aussi porter sur l’impact économique : « sachant que la France dispose d’un coût de stockage dix fois moins cher que celui pratiqué en Allemagne par exemple, on n’a pas cherché jusqu’à présent d’autre solution de traitement ». Autre sujet à polémique, l’emplacement d’une nouvelle fonderie envisagée dans le cadre d’une valorisation des déchets métalliques. Où la mettre ? Trois solutions sont possibles selon l’Andra : sur l’ancienne unité de fusion de l’usine Centraco à Marcoule, sur le site à démanteler d’Eurodif pour limiter le transport ou bien près du lieu de consommation, à savoir proche du Cires (Aube), entre la Meuse et la Haute-Marne, territoire accessible par voie fluviale et ferroviaire et à forte tradition de forge et de fonderie. « Nous ne transigerons jamais sur la sécurité et la santé. Mais pourquoi ne pas faire du Tricastin un territoire -pilote où des solutions seraient imaginées sur la valorisation de ces matériaux ? » avait déclaré le 21 juin 2012 Didier Guillaume, président de la Cligeet lors d’une séance plénière où le collège des syndicats avait présenté l’idée de recycler ces aciers.

* Plan national de gestion des matières et des déchets radioactifs
** Commission locale d’information des grands équipements énergétiques du Tricastin

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29 juillet, 2014

L’allemand EnBW démonte son premier réacteur

Classé dans : Info — deedoff @ 10:29

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Les yeux rivés sur l’écran, la main sur un joystick, un opérateur actionne à distance une scie, qui sectionne méthodiquement des tiges métalliques. Contrairement aux apparences, il ne s’agit pas d’un jeu vidéo, il démantèle un réacteur nucléaire.

Ce qui reste du réacteur de la centrale d’Obrigheim d’EnBW – sur ses 24 tonnes initiales, 16 ont déjà été mises en morceaux – est immergé, et bien à l’abri dans une pièce où personne ne reste jamais durant plus de dix minutes.

« Chaque étape est effectuée à la main, à distance », explique Michael Hillmann, ingénieur sur le site.

La centrale d’Obrigheim, nichée dans la vallée du Neckar (sud-ouest), a cessé de produire de l’électricité en mai 2005, après 37 ans de service, dans le cadre de la sortie de l’atome décidée au début de la décennie par le gouvernement de Gerhard Schröder et réaffirmée ensuite par Angela Merkel.

Le démantèlement effectif a commencé en 2008, au terme d’une longue phase de préparation qui implique la planification et la validation par les autorités concernées de toutes les étapes, dans les moindres détails. Le sectionnement de chacune des petites tiges coupées ce jour-là est consigné un par un, tout comme l’ordre dans lequel il doit être effectué.

En tout, ce sont 275.000 tonnes de matériel qui devaient être mises en pièces, dont moins de 1%, environ 2.000 tonnes, sont radioactives.

Le tout devrait être bouclé entre 2020 et 2025, estime Manfred Möller, responsable des opérations sur le site. Les bureaux et entrepôts, pour beaucoup déjà vides, pourraient un jour intéresser d’autres utilisateurs, et peut-être même la coupole caractéristique qui abritait le réacteur.

Le site n’emploie plus que 170 des 300 personnes qui y travaillaient – mais le tout s’est fait sans licenciements, précise M. Möller. S’y ajoutent quelque 150 salariés de sous-traitants.

- Pas de site de stockage -

Avec Obrigheim, EnBW se fait la main. L’opérateur, qui a longtemps compté le français EDF parmi ses actionnaires, devra comme ses concurrents allemands arrêter progressivement toutes ses centrales nucléaires, et les démanteler.

Deux de ses quatre autres réacteurs ont été stoppés sur ordre du gouvernement après Fukushima, les deux autres ont encore quelques années devant eux. Celui de Neckarwestheim II sera le dernier réacteur allemand à s’arrêter en 2022, parmi les neuf encore en activité sur le territoire.

Les opérateurs financent le démantèlement de leurs centrales grâce à des provisions constituées au fil des ans. EnBW a ainsi mis de côté plus de 7 milliards d’euros, les quatre opérateurs allemands (EON, RWE, Vattenfall, EnBW) en tout quelque 30 milliards d’euros.

EnBW estime en avoir jusqu’aux années 2040 d’ici à ce que tout soit terminé. Avec une énorme inconnue et un problème à résoudre : le pays ne s’est toujours pas doté d’un site définitif de stockage des déchets hautement radioactifs.

Le processus de recherche d’un site adéquat, qui a déjà pris des années, a été remis à zéro par le gouvernement d’Angela Merkel. En attendant, les opérateurs stockent les déchets dans des sites provisoires.

« Nous devons avoir la possibilité de nous débarrasser des déchets, cela fait partie intégrante de la transition énergétique », plaide M. Möller à l’attention des pouvoirs publics. Ce sont les opérateurs qui financent la recherche d’un site, et plus ils dépensent à cette fin, plus les inquiétudes grandissent sur leur capacité à financer le démantèlement des réacteurs.

L’expérience du chantier d’Obrigheim profitera à EnBW en interne, mais il pourrait aussi aider à développer « un nouveau champ d’activité », explique le porte-parole de la société Ulrich Schröder. Le démantèlement des centrales nucléaires a de beaux jours devant lui en Allemagne, et aussi à l’étranger. « Nous avons maintenant une vraie compétence en démantèlement, en gestion et recyclage des résidus », avance M. Schröder.

EnBW s’est aussi assuré les services d’un sous-traitant : EWN, héritier d’un combinat de RDA, maintenant propriété de l’Etat allemand, et spécialiste ès démantèlement nucléaire. Egalement dans son carnet de commandes : l’élimination de 120 sous-marins nucléaires russes.

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28 juillet, 2014

Construction d’un Tokamak en accéléré

Classé dans : Info — deedoff @ 14:59
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Iter: bétonnage de la troisième et dernière section des fondations du bâtiment Tritium

Classé dans : Info — deedoff @ 13:37

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Le 26 juin 2014, les ouvriers ont poursuivi les travaux de bétonnage des fondations du bâtiment Tritium du réacteur expérimental thermonucléaire international (Iter) et ont coulé le béton de la troisième et dernière section.

Les travaux de bétonnage des fondations du bâtiment Tritium d’Iter ont été achevés le 26 juin 2014. Il reste désormais à réaliser les neuf plots situés au centre pour que les fondations du complexe Tokamak soient terminées. D’après Iter Organisation, les travaux correspondants devraient être effectués entre juillet et septembre 2014. Le radier du complexe, d’un volume de 9000 m3, aura nécessité quelque 14’000 tonnes de béton et 6000 tonnes d’acier. Le complexe Tokamak comprendra les bâtiments Tokamak, Diagnostic et Tritium.

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Chercheurs, donnez votre avis sur les priorités de recherche en radioprotection en Europe

Classé dans : Info — deedoff @ 13:10

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Le consortium OPERRA lance une enquête en ligne auprès du monde scientifique sur les priorités de recherche en radioprotection. Il s’agit de donner votre avis sur la faisabilité et l’importance des axes de recherches identifiés comme prioritaires par les plateformes européennes Melodi (faibles doses), Alliance (radioécologie), Neris (gestion des situations d’urgence) et Eurados (dosimétrie).

Les résultats de cette enquête serviront à préparer le 2e appel à projets de recherche OPERRA qui sera publié d’ici mi-décembre 2014. OPERRA a besoin des avis du plus grand nombre, vous pouvez répondre jusqu’au 15 septembre 2014 via ce lien.

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27 juillet, 2014

Réacteur ASTRID: késako ?

Classé dans : Info — deedoff @ 20:50
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Approche sur le contrôle des décharges disruptives dans un Tokamak

Classé dans : Info — deedoff @ 20:34
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26 juillet, 2014

Comment rendre radioactif un matériau

Classé dans : Info — deedoff @ 7:35
http://www.dailymotion.com/video/x8xai6

Réaction en chaine

Classé dans : Info — deedoff @ 7:28
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Voir la radioactivité invisible

Classé dans : Info — deedoff @ 7:21
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