Nucléaire Radioprotection et Internet

31 août, 2010

Simuler le LHC du CERN

Classé dans : Info — deedoff @ 21:48

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Questions-réponses concernant la situation des feux en Russie et un éventuel risque radiologique.

Classé dans : Info — deedoff @ 21:25

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Division de la Radioprotection – Luxembourg

Q : Est-ce qu’il y a un risque de contamination de l’air suite aux incendies de forêts dans
des zones contaminées par les retombées radioactives de lʼaccident de Tchernobyl ?
R : Un risque de contamination de lʼair par la remise en suspension de particules
radioactives lors de la combustion du bois ne peut pas être exclu. Le transport de ces
matières radioactives dépend de la situation et des conditions météorologiques. Il est
improbable que ces particules soient transportées sur une grande distance en
concentration élevée. Ainsi tout impact sanitaire peut pratiquement être exclu au
Luxembourg.

Q : De quels éléments parle-t-on ?
R : Cs-137 et Sr-90. Les autres éléments ont soit une demi-vie trop courte et n’existent donc
plus dans les zones contaminées ou ne sont pas suffisamment volatiles pour être
transportés par l’air.

Q : À quoi peut-on s’attendre dans le pire des cas au Luxembourg ?
R : Selon les conditions météorologiques, le vent peut apporter de faibles traces de
particules radioactives jusqu’au Luxembourg. Ceci ne sera pas dangereux puisque la
concentration restera très probablement en dessous de la concentration d’autres
éléments radioactifs naturels.

Q : Est-ce que ces éléments seront détectés au Luxembourg ?
R : La division de la radioprotection dispose de 23 stations de mesure de la radioactivité à
travers le pays qui réagissent très sensiblement à toute augmentation de radioactivité.
De faibles traces peuvent être détectées par l’analyse des filtres d’air dans son
laboratoire, notamment le filtre d’air à haut débit installé au Findel.

Q : Est-ce que la population sera informée ?
R : La situation ne va pas s’aggraver de façon à nécessiter le déclenchement du plan
d’urgence. En cas de détection de faibles quantités de radioactivité, la division de la
radioprotection va publier un communiqué de presse. Des informations pertinentes sont
aussi publiées sous : www.radioprotection.lu

Q : Quel est le risque pour les installations nucléaires en Russie ?
R : Selon les informations reçues par l’agence internationale de l’énergie atomique AIEA,
aucun incendie ne s’est déclenché à proximité des installations nucléaires dans les
régions de Bryansk et « Mayak ». Actuellement des feux mineurs se sont déclenchés à 20
km du site de « VNIIEF » près d’Ozersk, sans qu’il y ait un risque pour les installations
nucléaires de ce site. La Russie a particulièrement renforcé la protection d’incendie
autour des sites nucléaires.
Il est cependant difficile de juger à quel point une menace extérieure par le feu est prise
en considération par les systèmes de sécurité des installations nucléaires en Russie.

Q : Est-ce que les autorités luxembourgeoises ont la possibilité de vérifier indépendamment
les informations en provenance de Russie ?
R : La division de la radioprotection a différentes sources d’information, comme des
réseaux d’échanges internationaux installés après l’accident de Tchernobyl. Ces
réseaux vont aussi permettre d’échanger des informations si des premières traces de
radioactivité étaient détectées en dehors de la Russie. Il y a également eu des contacts
avec les autorités des pays voisins afin de rassembler l’expertise disponible pour mieux
analyser la situation.

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Résultats des analyses de l’IRSN pour la période du 20 juillet au 10 août 2010 : Pas d’impact radiologique mesurable en France des incendies de forêts en Russie

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Pas d’impact radiologique mesurable en France des incendies de forêts en Russie

La période de canicule et de sècheresse exceptionnelle qui a sévi ces dernières semaines en Russie a entraîné une multiplication des incendies de forêt. Cette situation a conduit à s’interroger sur l’impact sur la radioactivité de l’air en France dans l’hypothèse où ces incendies toucheraient des forêts des territoires contaminés par les retombées radioactives de l’accident de Tchernobyl en 1986.

En effet, suite à cet accident, la litière recouvrant le sol des forêts et les arbres poussant sur les territoires contaminés couvrant une partie de la Biélorussie, de l’Ukraine et de l’ouest de la Russie présentent encore aujourd’hui une contamination significative en césium 137, radionucléide persistant dans les sols avec une période radioactive de 30 ans. En cas de combustion, ce radionucléide peut être en partie émis dans l’atmosphère avec les fumées et ainsi conduire à une contamination de l’air. Cette contamination peut alors être dispersée sur le reste des territoires, au gré des conditions météorologiques.

Un tel phénomène a déjà été observé au cours de l’été 2002, notamment en France grâce aux mesures réalisées par l’IRSN sur des prélèvements de poussières atmosphériques effectués par les stations du réseau d’étude et de surveillance radiologique de l’air, dénommé OPERA-Air (pour plus d’informations, consultez la fiche d’information publiée le 5 août 2010).

C’est pourquoi depuis fin juillet, l’IRSN assure une vigilance particulière sur la qualité radiologique de l’air en France, à l’aide de ses réseaux de surveillance. En coopération avec Météo France, l’IRSN a suivi l’évolution des masses d’air et a sélectionné dix stations de son réseau OPERA-Air dont les prélèvements ont été mesurés en priorité afin de déceler un éventuel impact des incendies de forêt de Russie sur notre territoire.

Les résultats de mesure de l’activité du césium 137 dans l’air pour la période du 20 juillet au 10 août 2010 sont rassemblés dans la fiche d’information de l’IRSN du 30 août 2010. Ils ne s’écartent pas des valeurs habituellement quantifiées en France, ce qui permet de conclure à l’absence d’impact imputable aux incendies en Russie au cours de cette période.

> Télécharger la fiche d’information « Surveillance de l’impact radiologique des incendies de Russie : résultats des mesures de la radioactivité de l’air effectuées par l’IRSN du 20 juillet au 10 août 2010 » (document pdf)

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Pas plus de cas de cancers aux abords du Tricastin qu’ailleurs en France

Classé dans : Info — deedoff @ 19:50

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[NDR: Les tours aéroréfrigérantes ne sont pas celles appartenant la centrale EDF mais celles de l'installation Eurodif.]

Une étude sanitaire menée par l’Observatoire régional de la santé Rhône-Alpes autour du site nucléaire du Tricastin révèle que les cas de cancers ne sont pas plus nombreux dans les communes riveraines de la centrale qu’ailleurs en France.
L’étude de l’ORS Rhône-Alpes, reprise aujourd’hui par Le Figaro, cherchait à déterminer s’il existe un lien entre la vie à proximité d’une centrale et le développement d’un cancer. Et, parmi les habitants des 37 communes les plus proches de la centrale du Tricastin, l’étude révèle qu’il n’existe pas plus de cas de cancer qu’ailleurs en France.

Seule exception à ce constat, les cas de cancer du pancréas. En effet, Olivier Guye, le directeur de l’ORS Rhône-Alpes, et auteur de l’étude, confie au Figaro avoir observé « une hausse de 40% des cas par rapport à la population générale. La donnée est significative, mais il convient de la rapporter au nombre relativement faible de cas observés (6) pour ne pas en tirer de leçon trop hâtive ». A l’inverse, les observateurs de l’ORS ont constaté que les cas de cancer du sein sont moins nombreux dans le bassin de population observé que dans le reste du pays. « On dénombre un cinquantaine de cas par an, soit environ 20% de moins que ce que l’on observe généralement, » ajoute Olivier Guye dans le quotidien.

Une photo à un moment T
L’étude menée par l’ORS est toutefois sujette à critiques quant à sa méthodologie. En effet, la méthode utilisée, à savoir le croisement de quatre paramètres, ne permet pas d’établir un lien de causalité entre l’activité nucléaire du Tricastin et l’état de santé public mis en évidence. C’est le reproche émis par la Criirad, qui aurait souhaité « une étude analytique, plutôt qu’une photo ».

Quant à Grégoire Deyirmendjian, chef de division de l’ASN de Lyon, il explique que « la Cligeet a décidé de ne pas lancer d’étude plus large car les données mises en exergue ne sont pas significatives, à part pour le cancer du pancréas chez la femme. Toutefois, nous nous attachons à ce qu’EDF et Areva améliorent leurs études d’impact ».

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Visiatome de Marcoule

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Présentation en vidéo du Visiatome de Marcoule sur Vimeo.com => ici.

Site du Visiatome => ici.

Le CEA Marcoule : l’ambition d’un nucléaire durable

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Quel avenir pour le site de Marcoule ?
L’implantation de ce site dans les années 50 sur le bassin d’emploi de Bagnols sur cèze, a fait exploser la démographie de cette petite ville gardoise multipliant, à l’époque, par trois le nombre d’habitants.

Depuis, le CEA a fait de Marcoule son site de référence pour les recherches sur le cycle du combustible nucléaire : de l’extraction de l’uranium au recyclage et à la gestion des déchets.

Aujourd’hui, cette plateforme reste le premier site industriel et scientifique du Gard, où quelque 5 000 personnes se croisent quotidiennement.

Alors quid de demain ?
Entre démantèlement et nucléaire de « 4eme génération » attendu au milieu de ce siècle, Christian Bonnet,directeur du CEA Marcoule, nous convie à un panorama complet incluant actualités récentes et perspectives futures de ce site.

Conférence organisée par l’association IQGARHO « Initiatives et Qualité en Gard Rhodanien » à Bagnols sur cèze.
mercredi 15 septembre 2010
de 18h30 à 21h00
La Pyramide
Espace Culturel Leo Lagrange
30200 BAGNOLS SUR CEZE (Languedoc-Roussillon)
Participation gratuite – Inscription obligatoire

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30 août, 2010

Le JRC-IES surveille les incendies de forêts en Russie et en quantifie les effets

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L’ Institut de l’environnement et la durabilité de la Commission européenne Centre commun de recherche de la (JRC-IES) a analysé la présence et la répartition des incendies de forêt dans la partie européenne de la Russie, depuis le début de Juillet 2010. Une série de cartes indiquant la localisation des incendies survenus à partir du 1er Juillet, et notamment au cours de la plus intense depuis deux semaines, jusqu’au 12 août 2010. Il a été quantifiée, comment ces incendies susceptibles d’être affectés dans les zones contaminées par l’accident de Tchernobyl du 26 avril 1986. Le JRC-IES a également analysé l’impact des récents incendies sur la couverture terrestre et les sols de tourbe dans ce domaine.

Le danger d’incendie dans la région de Moscou estimé par les incendies de forêt européenne système d’information (EFFIS), organisé par le JRC-IES, a montré la persistance des risques élevés d’incendie depuis la mi-Juin 2010. Les températures extrêmes et la sécheresse cumulatifs causés conditions extrêmes de danger d’incendie qui a facilité l’inflammation et la propagation ultérieure de feux. Cela a conduit à un grand nombre d’incendies qui ont brûlé simultanément et ont produit des nuages de fumée grands qui ont continué à affecter, par exemple, la ville de Moscou et d’autres à proximité des zones urbaines.
De l’imagerie par satellite, la superficie totale brûlée dans cette région a été estimée à, le 12 août 2010, ca. 763.000 ha.

Le JRC-IES a également abordé la question de savoir si les feux de forêt des événements dans les zones qui avaient reçu de dépôt après l’accident du réacteur de Tchernobyl en 1986. À la suite de cet accident, le CCR – travail avec ses homologues de Russie, l’Ukraine et la Biélorussie – a produit un atlas cartographie détaillée du césium-137 dépositions normalisée à la 10 mai 1986 [1]. Les périmètres feu estimée à partir des observations satellitaires actuelles ont été combinées avec cette carte des dépôts de césium-137. La superposition a montré que la plupart des incendies en place au 12 août dans les secteurs où les niveaux de césium 137 dépôts-ont été faibles à moyennes. Le tableau suivant présente une comparaison de la superficie des incendies survenus depuis le début de Juillet au sein de chaque niveau de dépôt se référant à 1986:

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Il faut noter cependant que le césium-137 a une demi-vie d’environ trente ans, si l’ensemble des valeurs ont presque diminué de moitié depuis l’accident en 1986. En outre, la forme chimique actuelle du césium dans la région est inconnue tout comme les chemins, dans lequel elle peut avoir déménagé dans l’environnement local au cours des 24 dernières années. Les niveaux de césium sont donc incertain. Comme il n’y a pas de terme source fiable, des estimations quant à la quantité de césium serait remis en suspension dans les panaches de fumée est aussi très incertain.

Le problème de la tourbe
En raison de conditions favorables à la propagation des incendies, un feu qui couve continuent à brûler des forêts, malgré les efforts de lutte contre l’incendie. Une explication possible est que certains des incendies se produisent dans les régions où les sols tourbeux, ces sols ont une couche supérieure avec une haute teneur en carbone qui brûle très facilement et produit de grandes quantités de fumée. En outre, les incendies se propagent souvent au niveau du sol et dans le cas des sols tourbeux, ce qui équivaut automatiquement à une source de combustible riche, les rendant extrêmement difficile à éteindre. La comparaison de superposition des périmètres feu avec les informations sur les sols tourbeux fournies par les données sur les sols Centre européen (ESDAC), a également accueilli par le CCR-IES, montre que les feux ont brûlé au moins 181.102 ha de terres de tourbe, ce qui correspond à environ un quart de la superficie totale brûlée.

Combinaison information sur les incendies et couverture des données terrestres
En combinant l’analyse des périmètres de feu avec le CCR Land Cover 2000 dataset, il a été déterminé que les incendies affectent principalement les forêts et les cultures agricoles.

[1] Atlas des dépôts de césium sur l’Europe après l’accident de Tchernobyl, 1998, publications officielles des Communautés européennes, ISBN 92-828-3140-X, 16733 EUR.

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La Corée confirme son intérêt dans le nouveau réacteur de Mol (Belgique)

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Des responsables sud-coréens ont confirmé mercredi au premier ministre Yves Leterme l’intérêt de Séoul pour participer au projet MYRRHA, le réacteur de recherche que veut construire le Centre d’études de l’énergie nucléaire à Mol.
Une participation qui pourrait permettre de pousser plus loin la recherche sur les centrales nucléaires de quatrième génération, a annoncé le chef du gouvernement. Yves Leterme a reçu mercredi une délégation sud-coréenne emmenée par le professeur Hwang et composée de scientifiques et de membres de l’industrie.
Cette délégation a pour but d’évaluer et de concrétiser la participation de la Corée du Sud dans le projet MYRRHA du Centre d’étude de l’énergie nucléaire de Mol.
« Lors de la visite d’aujourd’hui, la délégation a réaffirmé l’intérêt concret des milieux politique, industriel et scientifique sud-coréens pour le projet. Elle fera rapport de sa visite au gouvernement sud-coréen dès son retour », a indiqué Yves Leterme dans un communiqué.
Le réacteur nucléaire de 4e génération MYRRHA doit contribuer dès 2023 au développement de solutions novatrices aussi bien dans le domaine du nucléaire (dont la réduction des déchets) que dans ceux de l’industrie, des énergies renouvelables et de la médecine (comme la production et la recherche dans le domaine des radio-isotopes médicaux à l’IRE de Fleurus).

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Semaine d’aéroradiométrie 2009: collaboration internationale en Allemagne

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En juin 2009, l’équipe d’aéroradiométrie de la CENAL a effectué son exercice annuel en collaboration avec les équipes française et allemande.
Durant une semaine, elles ont mesuré la radioactivité depuis un hélicoptère. L’objectif était d’améliorer la collaboration en cas d’urgence et d’échanger des
expériences entre les différentes équipes. L’exercice s’est terminé par les vols de routine au-dessus des centrales nucléaires de Gösgen et de Mühleberg.

Chaque été, l’équipe d’aéroradiométrie de la Centrale nationale d’alarme (CENAL) effectue un exercice de mesure d’une semaine.
L’exercice 2009 s’est déroulé en Bavière en collaboration avec l’Allemagne et la France. Comme à son habitude, l’équipe suisse a effectué ses vols à bord d’un
hélicoptère Super Puma des Forces aériennes équipé d’un appareil ultrasensible pour mesurer les radiations gamma.

Ce système permet de déterminer rapidement la radioactivité naturelle et artificielle au sol sur un large périmètre. L’aéroradiométrie est utilisée avant tout pour
mesurer la radioactivité à grande échelle ou pour localiser une source radioactive. En comparaison avec les mesures au sol, l’aéroradiométrie permet
de couvrir dans le même temps une surface 2500 fois plus importante et ce même dans les endroits les moins accessibles. (Lire la suite)

Source

La CENAL (CEntrale Nationale d’ALarme de la Confédération Suisse)

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La CENAL intervient lors d’événements impliquant une augmentation de la radioactivité, réelle ou supposée, lors d’accidents chimiques majeurs, lors de ruptures ou de débordement de barrages et en cas de danger de chute de satellite. Le Conseil fédéral peut en outre confier d’autres tâches à la CENAL.

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L’imagerie moléculaire: Une nouvelle discipline

Classé dans : Info — deedoff @ 19:41

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Voilà plusieurs décennies que les techniques d’imagerie médicale font partie intégrante des soins médicaux. Sans avoir recours à l’anesthésie, elles donnent un accès immédiat et fiable à des informations indétectables par le diagnostic clinique. Il peut s’agir de la forme ou de la densité d’un organe, voire de certains aspects de son métabolisme : c’est alors de l’ »imagerie fonctionnelle ».

« Mais nous sommes en train de passer à une imagerie bien plus précise, qui permet avec les mêmes instruments de visualiser l’organisme au niveau moléculaire », explique Bertrand Tavitian, responsable du réseau EMIL au CEA. Même là où l’accès est difficile comme dans le cerveau ou le cœur. À quoi tient cette révolution médicale ? « Aux évolutions conjointes des instruments (leur résolution est aujourd’hui de l’ordre du millimètre), des programmes informatiques (les capacités de traitement informatique des images numériques ont augmenté) et des radiomarqueurs : les chercheurs disposent désormais de centaines de variétés de radiopharmaceutiques – ou traceurs – spécifiques de toutes sortes de cibles (enzymes, molécules de surface, etc.) « , poursuit le chercheur.

L’IRM, qui permet de visualiser très précisément la composition chimique des tissus, est l’une des techniques appropriées à l’imagerie moléculaire. Mais avec une sensibilité proche du femtomolaire (elle distingue les molécules à l’échelle du 10-15), l’outil par excellence est la TEP. À terme, ces deux techniques seront couplées afin de permettrel’observation à la fois de l’anatomie, de la fonction et de l’activité d’une structure.

L’imagerie moléculaire s’appuie désormais également sur des méthodes optiques, qui consistent à injecter une molécule dotée d’un marqueur fluorescent et à suivre son devenir dans les cellules. Celles qui ont intégré cette molécule émettent une lumière – souvent dans l’infrarouge – repérée par une caméra de détection. Intérêt ? On peut déjà suivre, dans le corps de souris de laboratoire qui souffrent d’une tumeur, comment un médicament anti-cancéreux se fixe ou non sur cette tumeur. Sans pratiquer de biopsie ni tuer l’animal, le chercheur mesure avec précision l’efficacité du médicament in vivo. C’est une étape clé dans le développement de nouveaux traitements.

Chez l’homme, l’imagerie moléculaire optique trouve déjà une application dans le cadre de l’endoscopie. Cet examen d’une cavité ou d’un organe creux du corps se fait à l’aide d’un petit tube flexible et équipé de fibres optiques. Avant l’intervention, on injecte un agent de contraste optique (qui permet d’améliorer le contraste des images). Les fibres optiques amenées au contact du tissu à étudier repèrent ainsi les différences entre les molécules normales et celles d’une tumeur, par exemple.

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