Nucléaire Radioprotection et Internet

22 novembre, 2014

Bruno Comby: Ces drones sont en train de cartographier les centrales

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Produire des isotopes sans réacteur nucléaire: une première scientifique !

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Le Centre canadien de rayonnement synchrotron a réussi à développer des isotopes médicaux à partir de rayons X, une première mondiale qui pourrait changer la donne pour les patients atteints entre autres de maladies cardiaques ou de cancers.

Cette nouvelle technologie permet de produire des isotopes médicaux dans un centre de rayonnement comme le synchrotron plutôt que dans un réacteur nucléaire. Elle pourra contribuer à pallier la pénurie mondiale d’isotopes médicaux, selon les chercheurs qui ont travaillé trois ans à son développement.

Le manque d’isotopes médicaux oblige déjà les hôpitaux à retarder des examens médicaux, ce qui cause beaucoup d’anxiété aux patients concernés.

Les isotopes médicaux qui sont injectés dans le corps de patients atteints de cancer ou de maladie cardiaque permettent aux spécialistes de la santé de voir l’étendue de la maladie. Chaque semaine, 20 000 Canadiens ont besoin de ces isotopes.

En outre, la fermeture prochaine, en 2016, du seul réacteur au pays capable de produire des isotopes médicaux, à Chalk River, inquiète les autorités médicales canadiennes.

Production suffisante pour deux provinces d’ici un an

Les chercheurs du Synchrotron rayonnent de fierté aujourd’hui. Ils estiment qu’avec leur découverte, ils seront en mesure de produire assez d’isotopes médicaux pour répondre à la demande de la Saskatchewan et du Manitoba dans environ un an.

Ils précisent que produire les isotopes avec des rayons X est beaucoup plus sécuritaire qu’avec de l’uranium enrichi.

La nouvelle technique de production d’isotopes mise au point à Saskatoon est destinée à être exportée un peu partout sur la planète, selon les chercheurs.

L’intérêt est grand et à plus long terme, il pourrait même être possible d’exporter des isotopes médicaux.

Le Centre de production d’isotopes médicaux des Prairies à Winnipeg, un partenaire du projet, analyse en ce moment les isotopes produits à Saskatoon pour s’assurer de leur efficacité médicale et obtenir la certification de Santé Canada.

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Un exercice national de sûreté nucléaire a permis de tester les plans d’urgence à EDF Tricastin

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8h15, hier, la machine s’emballe, un des réacteurs du Centre nucléaire de production d’électricité du Tricastin s’arrête. En cause, une perte d’alimentation électrique sur le réseau principal, qui fait basculer le mécanisme vers le système secondaire. La pression est telle qu’une brèche se forme sur le générateur vapeur du circuit primaire, une fuite d’eau est détectée. Les équipes doivent assurer le refroidissement du réacteur touché. Les avaries s’enchaînent.

Voici le début du scénario concocté par l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire), qui avait gardé secret jusqu’à l’heure de son lancement, le visage de l’exercice EDF. La suite, personne n’était en mesure de la prédire. Selon les actions et les choix d’intervention des opérateurs, l’incident pouvait rapidement se laisser maîtriser ou, au contraire, engendrer de graves conséquences.

Dans le bâtiment simulateur, les équipes d’ingénieurs, les chefs d’exploitation et les formateurs restent calmes mais hyper-vigilants sur toutes les manoeuvres entreprises. « Cet ordinateur, un gros calculateur, a été créé pour simuler des problèmes. Il est fait pour retrouver les mêmes repères qu’en situation réelle », explique Anne-Laure Evaristo, chef d’exploitation de la centrale, qui oeuvre quotidiennement au plus près des réacteurs nucléaires.

Une journée forte en rebondissements

Sylvie Richard, la directrice du CNPE était elle aussi sur la brèche lors de cet exercice national de sûreté. Il s’agit ici de tester le protocole en cas d’incident. Si, en 2009, ce même exercice avait ciblé les opérations de secours, là, les premières heures se sont jouées « intra-muros » par l’activation du Plan d’urgence interne. Un stade où la Préfecture, les communes limitrophes, l’Autorité de sûreté nucléaire et la direction d’EDF sont averties, mais qu’aucune incidence sur les populations n’est présagée.

Toute la journée, les hommes du nucléaire ont oeuvré pour assurer le refroidissement du réacteur. Néanmoins vers 12 heures, le Plan particulier d’intervention est déclenché par les autorités. Les pouvoirs publics montent alors une cellule de crise fictive à Montélimar. Les maires des communes concernées ainsi que le sous-préfet de Nyons, Bernard Roudil, déclenchent leur plan de crise communal.

Vers 17 heures, trois alimentations électriques sur les quatre que compte le système de refroidissement étaient toujours indisponibles. Une situation que les équipes espéraient revenue à la normale en début de soirée.

Une journée forte en rebondissements qui sert à l’exploitant et aux autorités à rôder leurs plans d’intervention. En espérant qu’ils restent à jamais fictifs.

Le 16 décembre prochain, un autre exercice de sûreté nucléaire se jouera sur l’établissement Areva Melox à Marcoule (spécialisé dans la fabrication d’assemblages de combustibles recyclés). Avion qui chute, explosion interne, il s’agira du 12e scénario de crise du site industriel et nucléaire, établi cette fois-ci dans le but de tester le Plan particulier d’intervention (PPI), approuvé par arrêté préfectoral en mai dernier.

Ce PPI est déclenché en cas de conséquences sur les populations riveraines et concerne ici une zone située dans un rayon de 10 kilomètres autour de l’installation, soit 25 communes du Gard et du Vaucluse (99 605 habitants). Les habitants ne seront pas sollicités par l’exercice néanmoins, une « pression médiatique » sera simulée.

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17 novembre, 2014

L’IRSN termine un tour de France des balises surveillant la radioactivité

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L’IRSN, organisme public chargé de l’expertise sur les risques nucléaires, bouclait lundi à Valence un tour de France des installations de balises chargées de mesurer la radioactivité autour des centrales et sites nucléaires.

Dans la vallée du Rhône, bordé par de très nombreuses installations, 44 nouvelles balises ont été implantées depuis le début de l’année, et 70 à 90 autres le seront encore dans les mois qui viennent, selon l’IRSN, qui organisait en soirée une rencontre d’information.

L’objectif étant d’atteindre, sur tout le territoire, un parc d’environ 400 balises, l’IRSN ayant décidé en 2010 de renouveler ces outils et d’étendre la couverture de surveillance. Installées depuis 1991, les 170 balises initiales n’avaient jamais été changées en France.

Ces balises qui ressemblent à de gros tubes gris, avec à l’intérieur l’équivalent d’un compteur Geiger, sont des capteurs de radioactivité sensibles aux rayons gamma, ils donnent la température nucléaire de la France, a expliqué à l’AFP Christophe Debayle, chef du laboratoire de surveillance atmosphérique et d’alerte à l’IRSN.

Leur rôle est de détecter une élévation anormale de la radioactivité d’origine artificielle, la radioactivité naturelle normale pouvant différer d’un site géographique à l’autre, a-t-il précisé. Selon l’IRSN, aucune élévation inquiétante n’a été recensée pour l’instant.

Ces balises sont installées dans un rayon de 10 à 30 km autour des centrales nucléaires et font des mesures toutes les dix minutes, a ajouté Christophe Debayle.

Elles complètent ainsi celles d’EDF, l’exploitant des centrales, qui sont elles installées dans un rayon restreint de 0 à 10 km des centrales. En ajoutant celles de l’IRSN, la France sera quadrillée en 2015 par un millier de balises en tout.

Par ailleurs, l’IRSN a installé plusieurs dizaines de points de prélèvement autour des sites nucléaires pour connaître les niveaux plus précis de radioactivité dans des échantillons d’eau, d’air, de sol ou de différentes denrées agricoles prélevées (lait et produits laitiers, céréales, légumes, fines herbes…) grâce à une analyse en laboratoire des radionucléides qu’ils contiennent.

Dans la vallée du Rhône, où le parc nucléaire est vieillissant, sont particulièrement surveillées les installations de Creys-Malville, du Bugey, de Saint-Alban, Cruas, Tricastin et Marcoule, mais également celles situées sur les affluents du Rhône.

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Le Laser Mega Joule, ou la dissuasion nucléaire in vitro

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16 novembre, 2014

L’allongement de la durée de vie des centrales nucléaires en bonne voie

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Dans un courrier adressé au PDG d’EDF Henri Proglio, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a indiqué à l’exploitant des centrales françaises que sa démarche entreprise pour obtenir l’autorisation de prolonger l’exploitation des réacteurs au-delà de 40 ans était « globalement satisfaisante ».

Ce premier signe envoyé par l’ASN depuis le début de la démarche entreprise par EDF en 2009 ouvre la voie à une extension de la durée de vie du parc nucléaire historique à 60 ans.

L’autorité garante de la sûreté nucléaire, qui œuvre pour une amélioration continue de la sûreté nucléaire,  a toutefois précisé ses exigences à l’électricien français :

« L’ASN considère que la démarche proposée par EDF pour la maîtrise du vieillissement est globalement satisfaisante mais que des compléments sont nécessaires, en particulier vis-à-vis de la justification de la tenue mécanique des cuves au-delà de leur quatrième visite décennale et de la démonstration de la capacité d’EDF à réaliser les remplacements massifs de certains équipements ».

« Nous allons instruire les demandes et poursuivre le dialogue avec l’ASN » a indiqué le groupe EDF dans un communiqué. Ce dialogue devrait se poursuivre jusqu’en 2015, et les premières autorisations de prolongation d’exploitation des réacteurs au-delà de 40 ans devrait être délivrées en 2019.

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Centrale nucléaire de Gravelines: quel dispositif anti-intrusion ?

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Jusqu’à aujourd’hui, la centrale nucléaire de Gravelines, qui est la plus importante en Europe en termes de production nucléaire avec six réacteurs, n’a jamais connu la mésaventure vécue par Tricastin.

Contactée, la direction du site assure que des dispositifs de sécurité ont été mis en place pour éviter toute intrusion. À commencer par la présence d’un peloton spécial de protection de la gendarmerie (PSPG), financé par EDF et composé de trente-huit gendarmes. Ils assurent de manière permanente la surveillance du site. Ces militaires sont spécialement formés pour intervenir sur le site nucléaire et n’ont d’ailleurs pas d’autre mission.

Sans vouloir commenter l’incident de Tricastin, la direction de la centrale de Gravelines rappelle « qu’il faut faire la différence entre rentrer sur le site et pénétrer dans les zones sensibles » comme les salles de commande des réacteurs nucléaires.

Pour mieux prévenir les risques d’intrusion, la centrale de Gravelines a financé en début d’année un dispositif fixe de lecture automatique des plaques d’immatriculation en plusieurs endroits, aux abords du site.

Plaques sous surveillance

En général, les contrevenants font plusieurs tours de repérage avant de passer à l’action. Il s’agit d’identifier rapidement et de repérer les véhicules suspects ou signalés. Plus que les intrusions de militants antinucléaires, ce système de surveillance a vocation à détecter les velléités d’actes de terrorisme. Le 16 avril 2012, les services du renseignement intérieur étaient alertés de l’imminence d’une action coup de poing à Gravelines de militants belges proches de Greenpeace.

Très rapidement plus d’une centaine de gendarmes et de policiers, dont le GIGN, avaient été déployés autour et à l’intérieur du site. La circulation avait été filtrée en plusieurs points. Les militants ne sont jamais venus.

A. C. et OL. D.

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La sûreté et la sécurité, les priorités de l’industrie nucléaire

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Aux Etat-Unis comme en France et dans le reste du monde, la sûreté et la sécurité font l’objet des plus grandes attentions et ce dès la conception des installations nucléaires. Décrouvrez les mesures prises aux Etats-Unis pour prévenir les risques terroristes notamment.

L’IRSN lance un programme de recherche sur le vieillissement du béton des enceintes de réacteur

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L’IRSN lance le projet de recherche ODOBA pour « Observatoire de la durabilité des ouvrages en béton armé ». Destiné à acquérir de nouvelles connaissances sur le vieillissement du béton des enceintes de réacteur, ces travaux visent à doter l’Institut d’outils indépendants d’évaluation des justifications produites par l’exploitant.

Pour rappel, l’enceinte de confinement en béton joue un rôle primordial en cas d’accident grave. Elle constitue la barrière ultime de confinement d’un réacteur à eau sous pression. Or des pathologies liées au vieillissement de ce matériau telles que la corrosion des armatures métalliques ou le gonflement du ciment peuvent dégrader sa tenue mécanique ou son étanchéité, entraînant sa fissuration et mettant en question sa capacité de confinement.

Un outil pour instruire les dossiers d’extension de la durée d’exploitation des réacteurs

Dans le détail, le projet ODOBA comprend la mise au point d’un outil prédictif afin d’estimer la durabilité des enceintes des réacteurs vis-à-vis des exigences de sûreté, au-delà de la période de vie pour laquelle elles ont été initialement conçues. Cet objectif rejoint celui de l’évaluation du projet d’extension de la durée d’exploitation des réacteurs du parc français au-delà de 40 ans. 

Le volet expérimental du projet comprend la construction, sur le site IRSN de Cadarache (Bouches-du-Rhône), de structures utilisant un béton représentatif de celui des enceintes des réacteurs du parc nucléaire français. Ces structures subiront un processus de vieillissement accéléré destiné à simuler plusieurs dizaines d’années de vieillissement « naturel » des enceintes.

Le projet ODOBA est organisé en plusieurs étapes qui permettront d’obtenir des résultats intermédiaires en fonction des besoins d’expertise de l’IRSN, comme l’analyse des réexamens de sûreté décennaux des réacteurs du parc français.

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La Chine développe un laser anti mini-drones

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La Chine a développé une arme laser conçue pour intercepter et détruire des petits drones volant à basse altitude

es essais ont eu lieu début novembre durant lesquels le système a pu abattre 30 drones dans les cinq secondes suivant la détection soit un « taux de réussite de 100% » selon l’agence Xinhua.

Baptisé Dikong Weishi (« sentinelle de basse altitude »), ce système laser a été développé par l’Académie chinoise de génie physique (CAEP) et la China Jiuyuan Hi-tech Equipment Corporation (CJHTE).

Le Dikong Weishi a pour mission de contrer les drones terroristes opérant dans les espaces publics et sera déployé principalement pour assurer la sécurité lors de grands événements publics.

Le système a un rayon d’interception maximale de 2 km² et peut protéger l’espace aérien d’une zone de 12 km² sur un angle de 360°. Le laser est toutefois limité à des cibles à basse altitude (500m maximum) et à faible vitesse (50 m/sec).

Le Dikong Weishi peut être déployé à un emplacement fixe ou sur un véhicule terrestre et cibler des drones à voilure fixe ou à voilure tournante.

La CAEP est le principal développeur et producteur d’armes nucléaires en Chine. Elle a été fondée en 1958 et est basée à Mianyang dans la province du Sichuan. Ses instituts de recherche travaillent beaucoup sur la technologie laser, la physique nucléaire ainsi que sur la physique des plasmas. Cette entité relève directement du gouvernement central chinois.

La CJHTE, elle, est une société basée à Pékin et entièrement détenue par la CAEP. Sa mission principale est le développement de produits basés sur la recherche du CAEP, en se concentrant sur les lasers et d’autres équipements de haute technologie pour les hôpitaux.

La vocation du Dikon Weishi n’est pas seulement la sécurité des espaces publics contre des attaques de drones terroristes. Son rôle est aussi la lutte contre l’espionnage aérien via des mini-drones équipés de caméras, et dont la Chine est paradoxalement la plus grande productrice.

Edouard MAIRE

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