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18 septembre, 2010

Pollution Tricastin : les études présentées ce vendredi 17/09/2010

Classé dans : Info — deedoff @ 7:33

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Aujourd’hui, à 10h, se réunit à Avignon la Commission locale d’information sur les installations nucléaires du Tricastin afin de présenter les études menées par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire et Areva sur la pollution à l’uranium au sud du site du Tricastin.

Les conclusions des deux études sont loin de se corroborer, on peut s’attendre à des réactions de la Frapna ou de la Criirad.

Les membres de la commission devront également valider, ou pas, la proposition d’Areva et de l’IRSN de poursuivre les surveillances de la nappe sur les zones polluées à Bollène et Lapalud.

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Imaginer une « gestion durable » pour les anciennes mines d’uranium françaises

Classé dans : Info,Mise à jour — deedoff @ 7:23

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Des experts ont présenté vendredi leurs recommandations visant à bâtir dans les 10 ans « une stratégie claire de gestion durable » des 217 anciennes mines d’uranium françaises, dont les taux de radioactivité constituent un risque pour les écosystèmes et la santé publique.
La situation de ces anciens sites miniers, situés principalement dans le Limousin et placés sous la responsabilité du groupe nucléaire Areva, est « sous contrôle », mais « il faut s’assurer qu’elle le reste sur le moyen et le long terme », a expliqué Jean-Christophe Niel, directeur général de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Le rapport du Groupe d’expertise pluraliste (GEP) Limousin, juge « incontournable » de concevoir dès aujourd’hui l’organisation sur laquelle reposera la gestion des sites à long terme et de définir le calendrier prévisionnel de « transfert de responsabilité vers l’Etat », a indiqué son président, Robert Guillaumont, au cours d’une conférence de presse.
L’extraction de minerai d’uranium en France a débuté à la fin des années 40 et s’est achevée en 2001.
Sur les 217 anciens sites (mines à ciel ouvert ou site d’extraction souterraine, usines de traitement), 17 sont des sites de stockage où sont enterrés des « résidus », a précisé l’ASN.
En 2009, un reportage de France 3, qualifié de « calomnieux » par Areva, avait mis en cause la gestion de ces anciens sites miniers, dont certains sont aujourd’hui réutilisés comme sites industriels ou lacs.
« Une partie des recommandations du GEP sont d’ores et déjà prises en compte » dans le cadre du contrôle de ces sites assuré par le ministère de l’Ecologie et par l’ASN, a indiqué M. Niel.
Les mesures de contrôle visent notamment à s’assurer du bon stockage des « résidus », à la radioactivité limitée mais avec de gros volumes, sur des sites pas toujours conçus pour du très long terme.
Les pouvoirs publics prêtent également une attention particulière à la question des « stériles », les terres et roches extraites des mines avant d’atteindre l’uranium, des matières faiblement radioactives qui ont parfois été utilisées pour des travaux de terrassement à proximité des mines, selon l’ASN.
Le groupe d’expert, qui a remis son rapport mercredi au ministre de l’Ecologie, Jean-Louis Borloo, pourrait être amené à « revenir dans deux ou trois ans pour voir comment l’Etat a avancé », a précisé Laurent Michel, directeur général de la prévention des risques au ministère.

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A lire aussi: Mines d’uranium – gérer l’héritage du passé

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Regard sur l’héritage des mines d’uranium
Les stériles, le problème…
Gérer l’après-mine
Des recommandations déjà en partie retenues

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Lire le rapport d’expertise du GEP

Le rapport en pdf ici.

17 septembre, 2010

Mexique/Karl: centrale nucléaire fermée

Classé dans : Info — deedoff @ 18:17

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Le Mexique a désactivé son unique centrale nucléaire par précaution dans l’attente de l’impact de l’ouragan Karl, annoncé comme le plus violent depuis trente ans, dans la région de Veracruz, sur la côte atlantique, a annoncé aujourd’hui la Protection civile nationale.

« La centrale de Laguna Verde a été éteinte et ses deux réacteurs désactivés, par mesure de précaution et bien que les équipements ne courent aucun risque », a déclaré la directrice nationale de la protection civile, Laura Gurza, lors d’une conférence de presse à Mexico. « Nous avons décidé hier (jeudi) de fermer au moment approprié l’activité de la centrale pour éviter tout risque », avait rappelé un peu plus tôt à la presse le gouverneur de l’Etat de Veracruz, Fidel Herrera.

Laguna Verde, à une centaine de kilomètres au nord de Veracruz, le grand port de la côte du Golfe du Mexique, fournit 3% de la consommation électrique du Mexique.

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Classé dans : Info — deedoff @ 13:58

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Pendant que les États-Unis piétinent depuis plus de 20 ans autour du futur lieu d’enfouissement de leurs déchets nucléaires, l’Europe avance à grands pas : à un demi-kilomètre sous le village de Bure, dans le nord-est de la France, on teste l’étanchéité de la roche en vue de l’ouverture d’un site de 30 kilomètres carrés… en 2025.

 

La Finlande et la Suède prévoient aussi ouvrir de tels sites dans la décennie 2020, tandis que l’Allemagne prépare le sien pour 2035. Des dates qui peuvent sembler lointaines, mais l’expérience américaine a démontré qu’on n’était jamais assez préparé : après deux décennies de travail et plus de 10 milliards$, le site de Yucca, au Nevada, a été (presque) rejeté par le gouvernement Obama lorsque celui-ci a créé, l’an dernier, une commission pour explorer des « alternatives ». Les critiques du site de Yucca reprochent à ce choix, en 1987, d’avoir été « politique plutôt que scientifique ».

 

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16 septembre, 2010

Les grandes peurs de l’humanité

Classé dans : Info — deedoff @ 14:26

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Ce qui est étrange ou étranger fait peur. Ce qui ne s’explique pas, aussi. Quelle que soit l’époque, il y a toujours une place dans l’imaginaire collectif pour une peur irrationnelle…

L’origine de ces grandes peurs varie selon les époques et les événements. Tour d’horizon de ce qui fait ou a fait trembler l’humanité…

Martiens et autres extra-terrestres

En 1938, lors d’une émission de radio devenue désormais célèbre, Orson Welles lit une adaptation de « La guerre des Mondes » de H.G Wells. Il déclenche une panique générale chez plus d’un million d’Américains, persuadés que les Martiens débarquent. Car le ciel intrigue : depuis que les avions, les satellites et autres fusées sillonnent l’espace, on se demande si d’autres êtres vivants ne veulent pas notre destruction ! Aujourd’hui, on sait que le reste du système solaire est inhabité, et que les petits hommes verts ne viendront pas de la planète rouge. Pourtant, l’angoisse persiste, relayée par les rumeurs périodiques de prétendus observateurs d’OVNI et les séries télévisées en mal d’inspiration.

La grand-peur du nucléaire

A l’aube du XXe siècle, lorsque les époux Curie découvrent le radium, les foules enthousiastes consomment des crèmes de beauté à base de ce métal, des eaux minérales radioactives, des potions aux noms évocateurs comme le “Radithor”. Chacun rêve, avec les savants, d’une ère de fécondité grâce au nucléaire. Jusqu’au jour où… l’explosion des bombes atomiques suivie de la contamination des Japonais déchaînent, après la deuxième guerre mondiale, la grande peur du nucléaire. Tout est alors mélangé : la destruction volontaire par l’arme nucléaire et les applications civiles, qu’elles passent par une nouvelle source d’énergie électrique ou par des techniques thérapeutiques de pointe. Plus question alors de rappeler publiquement que l’eau du Massif central est légèrement radioactive ou que les murs en granit des jolies chaumière bretonne le sont aussi… Quelle que soit la dose de radiations, elle provoque la panique : inconsciemment, le public pense qu’en touchant au coeur de la matière les savants ont transgressé les lois de la nature, ce qui appelle une punition…

Les peurs métaphysiques

A la fin du premier millénaire, superstitions et croyances religieuses se confondent. La fin du monde est annoncée. L’occident en guette les signes : une épidémie de peste sera mise sur le même plan que le passage d’une comète ou qu’une éclipse de soleil. C’est l’occasion de régler leur compte à des minorités jugées responsables de la colère divine. On brûle les “sorcières”, accusées d’avoir passé un pacte avec le Diable…

De nos jours, où la science sait expliquer bien des mystères de l’univers, ce sont les sectes qui recueillent les fruits d’une peur irrationnelle de fin du monde, et persuadent leurs adeptes de la nécessité de sauver leur âme de la turpitude universelle, parfois jusqu’au suicide collectif.

La peur, pourquoi ?

Bien que toutes différentes, ces peurs relèvent d’une interrogation immémoriale de l’humanité : comment expliquer le monde ? Pourquoi est-on sur terre ? Derrière ces questions se cache le besoin essentiel de compréhension, qui peut s’appuyer sur la notion de puissance supérieure. Qu’on ait la foi ou non, on constate que les grandes peurs véhiculent toutes la même thèse : l’Homme sera puni parce qu’il a transgressé des interdits pour acquérir la connaissance : ainsi, plus le niveau du savoir augmente et plus on rencontre de nouvelles interrogations, qui creusent le lit de nouvelles peurs.

 

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Pour Roussely, EDF ne doit pas être systématiquement lié à Areva

Classé dans : Info — deedoff @ 12:00

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L’ex-président d’EDF a répété mercredi que l’électricien aurait intérêt à s’allier à d’autres partenaires pour développer son offre à l’international.

L’ex-président d’EDF François Roussely a répété mercredi qu’ »EDF n’[était] pas complètement lié à la vente de produits d’Areva et réciproquement », alors que selon des informations de presse l’électricien français a récemment envisagé de vendre un réacteur du chinois CGNPC. « On est dans un monde de concurrence, les clients veulent avoir le choix », a ajouté l’auteur d’un récent rapport sur l’avenir du nucléaire français, lors d’une audition devant la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale. « La relation d’EDF avec CGNPC ne doit pas susciter l’inquiétude », a t-il conclu.

Les Echos ont révélé mercredi que le groupe énergétique français pourrait s’associer à d’autres géants du nucléaire qu’Areva pour étayer son offre sur le marché international et faire face à la concurrence. Selon le quotidien, l’électricien français a récemment envisagé de s’associer avec le Chinois CGNPC pour vendre son réacteur CPR-1000, dont la technologie est d’origine française, dans le cadre d’un appel d’offres en Afrique du Sud.

 

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Participez au dépouillement et au traitement des données du LHC

Classé dans : Info — deedoff @ 11:44

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Mettez votre PC à contribution pour le calcul partagé des données issues du LHC.

 

Voir ici ou bien ici

LHC : les résultats commencent à «rentrer»

Classé dans : Info — deedoff @ 11:38

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Un gambler dirait que Large Hadron Collider commence à «payer». La revue savante Physical Review Letters est en effet sur le point de publier les tout premiers résultats d’expériences où la puissance du LHC a poussé les connaissances à des niveaux inaccessibles par les autres accessibles aux autres accélérateurs de particules du monde, rapporte le New Scientist.

Ces résultats concernent les quarks, que l’on croit être les plus petites particules existantes — qui se combinent de différentes manières pour former d’autres particules comme les neutrons, les électrons et les protons, qui se combinent à leur tour pour former les atomes. Or en physique des particules, on considère que le quark ne peut pas atteindre un état dit «excité», parce qu’un tel état s’explique par un réarrangement temporaire des «sous-particules» composant une particule donnée. Si l’on parvenait à observer un quark excité, cela signifierait donc qu’il est lui-même composé de particules plus petites qu’il nous reste à découvrir, et cela révolutionnerait bien sûr la physique.

Jusqu’à maintenant, on n’a jamais rien vu de tel, ce qui tend à confirmer nos connaissances actuelles. L’accélérateur de particules américain nommé Tevatron était parvenu, en analysant quatre ans de données accumulées, à écarter complètement la possibilité qu’un quark excité puisse exister à des énergies de moins de 870 gigaélectronvolts (GeV). Dans les résultats à paraître bientôt, le LHC a repoussé cette limite à 1260 GeV en seulement quatre mois !

 

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Les centrales nucléaires sous surveillance

Classé dans : Info — deedoff @ 11:31

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En France, la moitié des centrales nucléaires a atteint et dépassé les vingt-cinq ans d’ancienneté. Ce qui se traduit par une multitude de problèmes techniques. Or un rapport prévoit d’allonger leur durée de vie au-delà de 40 ans…

Les 19 centrales nucléaires d’EDF en cours d’exploitation vont voir leur longévité prolongée au-delà de 40 ans. Un sacré défi en termes de maintenance des installations et de compétences. Les spécialistes pointent d’ailleurs du doigt le manque de formation des salariés et sous-traitants. Lesquels réalisent 80 % des opérations de maintenance.

La raréfaction annoncée du pétrole, le besoin croissant en énergie des pays émergents et la pression environnementale pour limiter les gaz à effet de serre pourraient bien jouer en faveur de l’industrie nucléaire. François Roussely, président d’honneur d’EDF, en est convaincu. L’auteur du rapport sur l’avenir de la filière nucléaire française, rendu public en juillet, estime que 250 nouvelles centrales vont émerger dans le monde d’ici 2030. Pour l’heure, on dénombre 440 usines nucléaires en activité pour une puissance totale de 375 GWe. En France, où 80 % de l’électricité produite provient du nucléaire, 19 centrales sont en service. Les deux plus anciennes sont celles de Fessenheim (1978) dans le Haut-Rhin et Bugey (1979) dans l’Ain. La plus récente est celle de Civaux (1998) dans la Vienne.

 

Exploitées par EDF, les centrales rassemblent 58 réacteurs représentant une puissance de 63,1 GWe. Selon l’ancienneté du site, leur puissance varie de 900 MWe à 1 495 MWe. Ce parc devrait s’élargir avec la mise en service en 2014 du European Pressurized Reactor (EPR), un réacteur de troisième génération capable de délivrer théoriquement 1 650 MWe. En construction sur le site de Flamanville (Manche), cet équipement conçu par Areva, EDF et Siemens rencontre de multiples difficultés techniques, qui vont retarder de deux ans sa mise en service désormais prévue pour 2014. (Lire la suite)

 

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Le nucléaire, perspectives et avenir

Classé dans : Info — deedoff @ 10:19

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L’association Iqgarho lance sa saison par une rencontre animée par le directeur du CEA

Initiatives et qualité en Gard rhodanien. Plus connu à Bagnols sous l’acronyme Iqgarho, l’association a pour objectif de conduire ou de soutenir toute action favorisant le développement économique du Gard rhodanien. Notamment en se donnant pour mission « d’être un lieu de rencontres, de réflexions et d’échanges entre les acteurs économiques de la région ».
Ainsi, régulièrement, des conférences et débats sont animés sur un thème précis. Et pour cette nouvelle saison qui débute, c’est le directeur de Marcoule du commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), Christian Bonnet, qui intervient ce soir à 18 h 30 au centre culturel de Bagnols, sur l’avenir du nucléaire. Le CEA a en effet fait de Marcoule son site de référence pour les recherches sur le cycle du combustible nucléaire : de l’extraction de l’uranium au recyclage et à la gestion des déchets. Sur cette plateforme unique, premier site industriel et scientifique du Gard, où quelque 5 000 personnes se croisent quotidiennement, « les équipes du CEA sont en première ligne pour répondre aux attentes des industriels et des pouvoirs publics », aime à rappeler Christian Bonnet.
Elles s’investissent en effet dans des projets innovants et préparent déjà le nucléaire de 4 e génération, attendu au milieu de ce siècle. « Les activités du CEA Marcoule ont également pour ambition la recherche en soutien des industriels, pour un nucléaire toujours plus compétitif et sûr. Elles portent, par ailleurs, sur le pilotage de très grands chantiers d’assainissement – démantèlement des anciennes installations du site ».
Et Christian Bonnet de résumer : « Fort de plus d’un demi-siècle en terre gardoise, et à l’heure d’une demande grandissante en énergies à l’échelle de la planète, le CEA Marcoule réaffirme son ambition d’une recherche d’excellence au service d’un nucléaire durable. » Actualités récentes et perspectives futures, c’est un panorama complet que dressera le directeur du CEA Marcoule. Il évoquera certainement le projet Astrid, prototype du nucléaire de demain, qui devrait permettre au site d’assurer son avenir pour plusieurs décennies encore.

 

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